Cette année, ce sont 14 talents qui vont s'affronter chaque semaine dans cette nouvelle saison de Top Chef, diffusée à partir du 26 mars sur M6. Ils viennent de France, de Belgique ou de Colombie, sont autodidactes, passés par des Étoilés, des bistrots ou des palaces, entrepreneurs ou baroudeurs, officient au salé ou sont pâtissiers... Semaine après semaine, nous observerons ces femmes et ces hommes éclore au fil des épreuves pour révéler leur identité culinaire, singulière et fascinante... Jusqu'à découvrir la ou le prochain Top Chef de cette seizième saison !
Petit tour d'horizon des candidates et candidats, et leurs parcours...
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Philippine Jaillet et Charles Neyers, Le Boréal (Paris)
Même si ils seront jugés individuellement, c'est bien la première fois dans l'histoire du concours qu'un couple participe à l'émission ! Philippine Jaillet, pâtissière de formation, notamment passée par Pierre Hermé ou le Taillevent, dirige à quatre mains Le Boréal. En cuisine comme à la ville avec Charles Neyers, autodidacte passionné, ils se complètent : tandis qu'elle est en charge des entrées et des desserts, avec finesse et précision, lui s'occupe du chaud avec maîtrise et inventivité, pour des menus créatifs et généreux.
Ce qu'en disent les Inspecteurs...
À l’angle de la rue du Pôle-Nord, la cheffe Philippine Jaillet et son compagnon Charles Neyers vous accueillent avec chaleur dans un troquet typiquement parisien, avec cuisine ouverte, comptoir en laiton et inoxydables chaises Thonet. Côté assiette, leur boussole gourmande ne perd pas le Nord : de beaux produits frais ancrés dans la saison, travaillés dans l’air du temps avec une touche créative et décalée, à l’image de ce chawanmushi de champignons, praliné de cèpes, pickles et champignons grillés, ou encore de ce pithiviers végétarien au céleri-rave.
Claudio Semedo Borges, chef du 19.20 by Norbert Tarayre (Paris)
Claudio Semedo Borges a notamment fait ses classes dans plusieurs restaurants Étoilés : 1er chef de partie chez Épicure (3-Étoiles !), sous-chef de David Bizet chez l'Oiseau Blanc (deux-Étoiles)... Aujourd'hui chef du restaurant bistronomique de Norbert Tarayre (ex-candidat de Top Chef, saison 3), il concilie univers de palace et cuisine canaille.
Ce qu'en disent les Inspecteurs...
Le Prince de Galles, fleuron légendaire de l’Art déco parisien bâti en 1928, a choisi de démocratiser la cuisine de palace en confiant ses fourneaux à Norbert Tarayre, le chef et trublion découvert à Top Chef en 2012. Dans un écrin cosy qui rend hommage à la vie artistique parisienne, il met en scène une cuisine traditionnelle dans l'esprit d'une savoureuse popote de terroir de grand-mère : carottes râpées, poireaux vinaigrette, céleri rémoulade, échine de cochon et pommes anna, tournedos de saumon – sans oublier un chariot de desserts. Tout est ici exécuté avec soin, et le prix du menu est bluffant.
Noé Pellet, ex-Chalet de la Forêt, Pastorale et Bon Bon, désormais chez Vorace (près de Namur)
Originaire de Gesves, un chaleureux petit village de Belgique, Noé Pellet a démarré son parcours avec un compagnonnage belge qui lui a ainsi permis de cotoyer cueilleurs d'herbes, sommeliers et chefs de renom. Cette dynamique lui inspire une cuisine créative et inventive, qu'il affine notamment dans les cuisines du Pastorale et du Bon Bon (deux établissements belges qui ont su atteindre les deux-Étoiles MICHELIN avant leur fermeture respective).
Grégoire Touchard, sous-chef de la Villa Madie (Cassis)
Originaire de Seine-Saint-Denis, Grégoire Touchard a forgé son parcours dans de nombreux établissements Étoilés de notre sélection : l'Atelier de Joël Robuchon, le Ritz Paris et l'Hôtel de Crillon, dans un premier temps. Pour affiner son style, raffiné et technique, cap sur le Sud ! C'est sous le soleil de Provence qu'il passe par les cuisines de la Chèvre d'Or en tant que second, puis de la Villa Madie, comme sous-chef.
Ce qu'en disent les Inspecteurs...
Lovée dans l’anse Corton, une crique naturelle et sauvage face au Cap Canaille, La Villa Madie, belle bâtisse contemporaine, occupe avec sa terrasse un site de rêve au-dessus des flots bleus de la Méditerranée. Normand devenu amoureux transi de la Provence, Dimitri Droisneau en tire toute son inspiration. De plat en plat, celle-ci court, légère, subtile, savoureuse, fraîche et aromatique, percutante quand il le faut, toujours surprenante et renouvelée. Toute la magie du Sud – ses produits marins aussi bien que terrestres – est apprivoisée au sommet dans cette cuisine. Ainsi en est-il d’un très grand plat comme la crevette carabineros et sa tartelette aux fruits rouges, où l'association iodée et saline du crustacé avec les fruits relève de l’harmonie céleste. Côté vin, un sommelier charismatique rivalise de propositions intelligentes.
Margaux Elie, l'Auberge du Boisné (Villebois Lavalette)
La chef Margaux Elie s'illustre par le grand engagement qu'elle livre dans sa cuisine. Engagement émotionnel, la cuisine étant, au-delà d'une passion mais un langage de l'amour pour cette professionnelle, mais aussi envers son terroir. Inspirée par des pairs tels que le chef Florent Ladeyn, Margaux Elie a à coeur de valoriser son territoire, les producteurs et leur travail à travers son projet de l'Auberge du Boisné, démarré en 2023.
Kilian Franceschi, chef privé (Paris)
Le benjamin de la saison, le chef Kilian Franceschi, n'est pas en reste côté CV. Il rencontre sa vocation lors d'un stage au restaurant La Bouitte, aux côtés de René et Maxime Meilleur. Dès lors, l'exigence gastronomique, sa rigueur et la passion le dominent. En parallèle, Kilian Franceschi a à cœur de démocratiser cet art en partageant des recettes accessibles au plus grand nombre sur ses réseaux sociaux.
Charlie Anne, ex-restaurant David Toutain et Le Gabriel
Originaire de Cauvicourt en Normandie, le chef Charlie Anne se fait l'ambassadeur de son territoire. Inspiré par la pêche et la cueillette, la cuisine est pour lui le moyen de faire rayonner sa région. Il a notamment fait ses classes, d'excellence, au sein d'établissements remarqués par nos Inspecteurs : Stéphane Carbone, l'Auberge Sauvage, La Marine, David Toutain et Le Gabriel.À lire aussi : un Inspecteur raconte, Le Gabriel, nouveau 3-Étoiles en 2024
Quentin Mauro, Bonhomie (Paris)
Sensibilisé dès son plus jeune âge, par ses grands-parents, aux produits et à la terre, le chef Quentin Mauro s'illustre par sa cuisine herbacée et minimaliste. Adolescent, il démarre son apprentissage à Avignon avant de s'aventurer avec passion dans des cuisines de renom : Sevin, le Clos des Sens, l'Intercontinental Lyon, le Miraflores... Avant d'être sous-chef au Prairial. Fort de ces expériences et de sa connaissance hors-pair des produits, le voici tout nouveau chef du restaurant Bonhomie à Paris.
Rémi Blanpoil, chef à domicile (Landes/Pays Basque)
Parisien d'origine, Rémi Blanpoil hérite d'un amour familial pour les traditions bourguignonnes. La rencontre avec son mentor, le chef Cyril Lignac, lors de sa formation, est décisive pour son parcours. Après sa découverte des Landes en 2019 et la crise du Covid, le voici à repenser son métier pour finalement se lancer dans la cuisine privée. Sa créativité et son audace s'expriment dans des dîners sur-mesure, offrant aux convives des expériences absolument uniques.
Sean Gabbiani, ex-Noma et l'Enclume
Le chef Sean Gabbiani, Americano-Italien, a trouvé un ancrage dans la cuisine, après une enfance faite de transferts entre la Suisse, la Grèce, Chypre et l'Angleterre. Il trouve dans cette discipline un véritable moyen d'expression, poétique et intrépide à la fois. Sa créativité s'affine dans de prestigieuses cuisines : The Greenhouse à Londres (deux-Étoiles avant sa fermeture à cause du Covid), Noma à Copenhague et l'Enclume au Royaume-Uni.
Esteban Salazar, chef du Château du Theil (Ussel)
Esteban Salazar, né en Colombie, a fait voyager sa cuisine par le Missouri et la Martinique avant d'arriver à Paris. La richesse de son parcours, infusée de culture colombienne avec une belle dose de cuisine caribéenne, donne naissance à une cuisine authentique, savoureuse et pleine de fraîcheur. Désormais en Corrèze, en tant que chef du Château du Theil, il démarrera prochainement une résidence à Paris, au sein de Datsha.Ce qu'en disent les Inspecteurs...
Il ne reste rien du château en ruine, métamorphosé grâce aux efforts de deux amis d'enfance originaires de la ville. Place désormais à des chambres, des lodges et surtout un restaurant créé dans une extension en bois. Le chef propose une cuisine authentique, pleine de fraîcheur et de saveurs : ceviche de truite, aguachile de concombre à l'huile de coriandre ; effiloché de cochon, légumes du moment et jus ; riz au lait (fort gourmand !). Le tout dans une démarche éco-responsable sincère : on privilégie les producteurs locaux et on développe une serre en aquaponie pour la production de légumes maison.
Noémie Cadre, Caravane Palace (Rennes)
Cette cheffe-baroudeuse est guidée par sa créativité et sa soif de repousser les frontières culinaires. Fascinée par l'univers des palaces, Noémie Cadre démarre sa carrière comme sommelière dans de prestigieuses maisons, le Bristol, l'Arpège, le Quique Dacosta ou encore le Jean Sulpice. Mais c'est finalement en cuisine qu'elle s'épanouit le plus, se formant à l'Oustau de Baumanière, au Jardin des Plumes et à l'Aupiho, entre autres. Aujourd'hui, elle est à la tête de son établissement, le Caravane Palace, où elle propose aux gourmets des voyages culinaires marqués par une exigence gastronomique assumée.
Steven Thiebault Pellegrino, Leptine (Lyon)
Ce chef qui se fait appeler l'Ours, fait preuve d'une grande finesse dans son approche de la gastronomie, qu'il considère comme un art à part entière. Steven Thiebault Pellegrino débute sa carrière comme chef de partie et second de cuisine au Comme chez Soi, qui le sensibilise à l'idée que chaque plat doit être une expérience mémorable. Aujourd'hui à la tête de Leptine, à Lyon, il y affine son style culinaire, créatif, et repousse les limites, dans ce restaurant-laboratoire.
Ce qu'en disent les Inspecteurs...
Attention les décibels ! La sono fait partie des murs dans ce long couloir baigné de lumière rouge avec son comptoir-cuisine et ses tables collées contre le mur. Quant à la leptine, c'est une hormone régulant la satiété, pas question donc de ressortir d'ici le ventre vide ! Le chef se joue avec doigté des traditions culinaires, de France, d'Asie et d’ailleurs : on se régale d’un siu maï, de nombreuses préparations fermentées et d’assaisonnements japonais... C’est rudement bien fait et l’équipe pro n’est pas avare d’explications. Comptez 2 à 3 plats salés et 1 sucré pour faire un repas complet. Carte des vins nature, sélection de vins au verre intéressante, conseils avisés.
Hero Image : La nouvelle promotion des candidats de cette saison 16 de Top Chef © Arnaud SCHEID / M6
