Voyage 8 minutes 29 septembre 2025

5 escapades slow-travel gourmandes en France cet automne

À l’automne, la France se couvre de couleurs dorées et offre aux voyageurs une autre manière de prendre la route : plus lente, contemplative et gourmande. Des forêts aux vignobles, des ports aux vergers, chaque région révèle un produit phare de saison. Voici 5 destinations où savourer l’automne, à travers leurs spécialités et les adresses favorites de nos Inspectrices et Inspecteurs...

Voyager en automne, c’est renouer avec les balades dans les vignes, les cueillettes aux saveurs d’enfance, les repas réconfortants partagés au coin d’une cheminée. En France, c’est la saison des vendanges, des gibiers, des fromages à pâte fondante, des plats mijotés et des douceurs à base de fruits secs. Découvrez cinq produits de saison emblématiques… Chacun lié à une destination parfaite pour une escapade automnale.

La Dordogne est idéale pour une balade aux champignons © knape/iStock
La Dordogne est idéale pour une balade aux champignons © knape/iStock

1. Le cèpe en Dordogne - Le roi des sous-bois

Star des forêts périgourdines, le cèpe se cueille à l’aube, après la pluie, et embaume les marchés d’octobre. Sauté à la poêle avec un peu d’ail (et de beurre !), il incarne à lui seul la cuisine d’automne, généreuse et parfumée.

Notre balade idéale en Dordogne

Partez tôt le matin dans les forêts humides autour d'Eyzies-de-Tayac, berceau de la préhistoire, où l’odeur de mousse et de terre fraîche guide vos pas entre chênes et châtaigniers. Sur les sentiers, la brume s’accroche aux fougères et le sol moelleux révèle parfois les traces des sangliers.

Après cette parenthèse sauvage, gagnez Montignac, et ses maisons de pierre blonde, pour flâner sur les marchés regorgeant de cèpes, de noix et de fromages crémeux. L’après-midi, prenez la route des bastides médiévales : Domme, perché sur son éperon rocheux avec vue sur la vallée de la Dordogne ; Monpazier, joyau fondé par Édouard Ier d’Angleterre, aux arcades parfaitement conservées ; ou encore Beynac-et-Cazenac, dominé par son château vertigineux accroché à la falaise.

Laissez la lumière dorée caresser les façades en fin de journée, avant de terminer par une balade paisible le long de la Dordogne à La Roque-Gageac, où les maisons aux toits bruns se reflètent dans l’eau, enveloppées du parfum boisé des sous-bois environnants.

Où manger / Où dormir ?

Si vous souhaitez allier l'utile à l'agréable, Le Vieux Logis, du côté de Trémolat vous permettra de lier expérience gastronomique une-Étoile et nuitée dans un établissement une-Clef ! Dans cette bâtisse du XVIème siècle, à l'ambiance boutique-hôtel familial (25 chambres seulement !), le chef-MOF Vincent Arnould sublime les produits du Périgord : foie gras mariné au Monbazillac, pigeon rôti, grenadin de veau et sa raviole au cèpe...

Pour un esprit plus bistrot et cosy comme il faut, rendez-vous au Café Louise, à Périgueux, qui s'acoquine d'inspirations translapines : ici le vitello tonnato tutoie la raviole de foie gras et son velouté de cèpes. À quelques pas de la cathédrale, toujours à Périgueux, le chef Éric Vidal vous accueille à l'Essentiel, qui, comme son nom l'indique, est au service du produit. La partition, étoilée, est sans faux-pas, et toujours avec gourmandise, en témoignent la terrine de cèpes servie chaude et sa sauce champignon gratinée ou le homard bleu et sa bisque de têtes au Monbazillac.

Après de telles agapes, rien de plus agréable que de retrouver le calme pittoresque de l'hôtel Les Glycines, niché au bord de la Vézère, au cœur du Périgord Noir. L'établissement marie avec charme l'historique et le contemporain, sans trahir cet esprit 'maison de campagne' irrésistible. Ajoutez à cela un spa Sothys, un restaurant gastronomique et un bistrot, et c'est comme une immersion sans fin dans les plaisirs de la région.

Une table qui magnifie le terroir local dans une ancienne auberge de relais reconvertie en hôtel de charme © Luc Fauret (G) / Les Glycines (D)
Une table qui magnifie le terroir local dans une ancienne auberge de relais reconvertie en hôtel de charme © Luc Fauret (G) / Les Glycines (D)

Un verger au parfum d'automne © alice dias didszoleit/iStock
Un verger au parfum d'automne © alice dias didszoleit/iStock

2. La pomme en Normandie - Le cœur battant des vergers

Ronde, juteuse, acidulée ou sucrée, la pomme est l’icône de l’automne normand. Elle se décline en jus, en cidre, en tarte, ou tout simplement croquée au détour d’un verger. En octobre, les récoltes battent leur plein et les marchés regorgent de variétés locales (reinettes, boskoop, rambour...).

Notre balade idéale en Normandie

Commencez la journée par une flânerie dans les vergers du Pays d’Auge, autour de Cambremer, entre le Calvados et l'Eure, où les pommiers croulent encore sous les fruits. Les vergers peuvent très souvent se visiter, souvent sur rendez-vous et parfois-même gratuitement alors n'hésitez pas à anticiper ! Suivez ensuite la Route du Cidre, ponctuée de domaines familiaux, comme Drouin, ou le Domaine Pierre Huet, où l’on découvre le savoir-faire ancestral du pressurage et de la distillation du calvados.

À Honfleur, lancez-vous dans une balade forestière aux agréables parfums de sous-bois, notamment au bois du Breuil avec ses hêtres bicentenaires. L'office de Tourisme organise même des randonnées champignons ! Mais si vous préférez minimiser les risques de gadoue (bien qu'excellente pour la peau !), optez pour une balade de fin de journée autour du Vieux Bassin, entre reflets du crépuscule sur l'eau et agréables galeries d'art à découvrir.

Vous êtes plutôt romantique façon Hauts de Hurlevent ? Alors pas besoin d'aller jusque dans le Yorkshire ou les Cornouailles ! Profitez des contrées sauvages des falaises d'Étretat pour une bouffée vivifiante d'air marin épris de liberté.


Où manger / Où dormir ?

À Honfleur, pas d'erreur possible en allant chez SaQuaNa, un véritable lieu de vie qui reçoit du petit-déjeuner au dîner. Dans son Bib Gourmand, le chef Alexandre Bourdas propose une cuisine inventive et bien inspirée, notamment par le Japon. La ville est aussi bien connu pour ses lumières qui ont inspiré Monet, Boudin ou Courbet. Alors pour marcher sur leurs pas, réservez une chambre à la magnifique Ferme Saint-Siméon (deux-Clefs MICHELIN), qui cultive l'art de l'hospitalité depuis 1825. Toits d'ardoises, mansardes d'artistes, bois pâtiné... Le lieu est sublimement dans son jus et offre en complément raffinement et confort moderne. C'est dans cet écrin que le chef Matthieu Pouleur dévoile sa palette culinaire et sublime produits locaux... Et cultures du potager !

Pour une cuisine plus traditionnelle (et une irrésistible et réconfortante Poule à la crème et ses légumes normands), rendez-vous à Cabourg chez Symbiose. Ici, on peut choisir entre menu gastronomique et bar à dégustation (et tenter de partager, même si la tentation de tous les garder pour soi est grande, des nems au camembert à et la menthe). Ne manquez surtout pas l'Eloge de la pomme et son eau de vie, hommage exemplaire au terroir autour des reinettes et du calvados.

Et notre coup de cœur, c'est aussi Turbulent, LA table canaille et rock'n'roll de Trouville-sur-Mer menée par Jarvis Scott, que nous vous présentions par le menu

Pour une retraite dans une nature sauvage, alors rendez-vous du côté d'Étretat, aux Pins de César. Sous ses airs de maison de campagne, on y découvre des chambres luxueuses et colorées, complétées d'un spa Nuxe avec piscine intérieure. Le petit-déjeuner, servi dans le salon d'hiver, est également de compétition, de quoi prendre des forces avant une journée de découvertes...

Une cuisine d'auteur chez Turbulent / Un séjour à l'âme impressionniste © Pepa / La Ferme Saint Siméon
Une cuisine d'auteur chez Turbulent / Un séjour à l'âme impressionniste © Pepa / La Ferme Saint Siméon

Les châtaignes d'Ardèche régalent petits et grands © Paolo Graziosi/iStock
Les châtaignes d'Ardèche régalent petits et grands © Paolo Graziosi/iStock

3. La châtaigne en Ardèche - L'or brun des Cévennes 

Douce et nourrissante, la châtaigne est depuis des siècles le pain de l’Ardèche. Grillée au feu de bois, transformée en crème onctueuse ou travaillée en pâtisserie, elle apporte douceur et gourmandise à l'automne.

Notre balade idéale en Ardèche

Commencez par flâner dans les ruelles pavées de Privas ou de Joyeuse lors des fêtes de la châtaigne : musiques traditionnelles, effluves de marrons grillés et artisans proposant confitures, crèmes et farine locale créent une atmosphère festive et chaleureuse. Empruntez ensuite les sentiers des Cévennes ardéchoises, où les châtaigneraies centenaires peignent la montagne de teintes fauves et cuivrées. On traverse des villages pittoresques comme Antraigues-sur-Volane, perle d’artistes perchée sur son volcan éteint (on y visite d'ailleurs la Maison Jean Ferrat !), ou Jaujac, entouré de coulées basaltiques spectaculaires.

L’après-midi, poussez la porte d’une ferme castanéicole pour découvrir la transformation de ce fruit mythique en farine fine, crèmes gourmandes et confitures parfumées (les visites se font souvent sur réservation alors n'hésitez pas à anticiper !). Pour finir, offrez-vous un moment au coin du feu dans une auberge traditionnelle, un cornet de châtaignes chaudes entre les mains, tandis que les parfums boisés rappellent la douce rusticité de l’automne ardéchois.

Où manger / Où dormir ?

L'Ardèche régale de produits locaux, avec un tissu de chefs engagés à mettre en avant saisons et petits producteurs. Du côté d'Aubenas, on note l'Aubépine, pour une cuisine du marché qui conjugue nutrition (le chef est un jeune chercheur reconverti !) et textures, ou les Coloquintes, qui décline les produits du coin dans un ancien moulin. Pour une escapade plus gastronomique, alors prenez la route pour Veyras, petite commune de moins de 2000 habitants, qui abrite un secret bien gardé : la table La Bòria ('petite ferme cévenole' en patois ardéchois). Cette table, à la fois étoilée et Étoile Verte rend hommage au terroir avec un grand T : bœuf de Privas, cochon de Beaulieu, escargots de la vallée de l'Eyrieux, truite de Labatie-d'Andaure... Florian Descours s'amuse avec ses racines, et on en profite, avec une vue sans pareille sur la vallée et les collines ardéchoises.

Côté chambrées, le calme ardéchois se mérite, avec une offre hôtelière discrète. Certains établissements tirent leur épingle du jeu comme l'Auberge de Banne et son ambiance 'carte-postale rétro'. L'Ardèche est bien encadrée, du Nord au Sud alors choisissez votre camp, entre Valence et La Maison Pic (une-Clef MICHELIN) et ses chambres aussi luxueuses que réconfortantes ou Grignan et Le Clair de la Plume, un hôtel de grand charme au cœur du village médiéval.

Un déjeuner avec vue sur l'Ardèche chez La Boria avant une nuit dans la quiétude du Clair de la Plume © Aurelio Photographe Magazine Regal / Le Clair de la Plume
Un déjeuner avec vue sur l'Ardèche chez La Boria avant une nuit dans la quiétude du Clair de la Plume © Aurelio Photographe Magazine Regal / Le Clair de la Plume

La Sologne, boisée et sauvage, pour une escapade nature © Stacy Bertho/iStock
La Sologne, boisée et sauvage, pour une escapade nature © Stacy Bertho/iStock

4. Le gibier en Sologne - Entre forêts et traditions

À l’automne, la Sologne vit au rythme de la chasse. Chevreuil, sanglier ou perdreau s’invitent dans les cuisines, mijotés longuement ou rôtis avec des baies sauvages. Ces plats marqués incarnent la générosité automnale et séduisent les amateurs de cuisine de terroir de caractère.

Notre balade idéale en Sologne

Levez-vous à l’aube pour écouter le brame du cerf dans les forêts embrumées : un instant sauvage et presque mystique où la nature reprend ses droits. En journée, partez explorer les villages de briques rouges comme Lamotte-Beuvron ou Brinon-sur-Sauldre, avec leurs maisons basses et leurs toits couverts de tuiles anciennes.

Ne manquez pas Romorantin-Lanthenay, capitale historique de la Sologne, où se mêlent petits ponts et rivières tranquilles. Sur les marchés locaux, terrines, pâtés de gibier et miels de forêt racontent un terroir généreux. Après une balade autour des étangs miroitants, installez-vous dans une auberge traditionnelle pour savourer un civet ou un filet de chevreuil rôti aux baies sauvages.

En fin d’après-midi, enfourchez un vélo pour parcourir les chemins bordés de landes et de bois, où la lumière décline sur les fougères rougies, donnant à la Sologne une poésie presque hors du temps. L'office de tourisme propose de nombreuses randonnées et sentiers pédagogiques thématisés pour petits et grands, vous trouverez forcément votre bonheur.

Où manger / Où dormir ?

Face au golf de Limère, Christophe Hay et Loïs Bée signent La Table, hommage étoilé à la nature et aux forêts environnantes : truite de Sologne, gibier en saison, morilles, ail des ours... Chaque plat se révèle d'une réjouissante précision. Un autre cadre exceptionnel, c'est évidemment le Château de la Borde, à Vernou-en-Sologne, qui accueille le restaurant Mémoire - La Borde en Sologne. Dans ce somptueux intérieur Grand Siècle, on découvre la cuisine de Romain Matura, qui réveille les classiques à coups d'épices et agrumes bien sentis.

Enfin, difficile de parler de la Sologne sans mentionner la table du Grand Hôtel du Lion d'Or, tenue par Marie-Christine et Didier Clément. Véritable déclaration d'amour au terroir, le tout dans une institution régionale historique. La cuisine est couplée à un impressionnant travail de recherche autour des herbes et épices oubliées : graine de paradis, rocambole, angélique, thym de bergère... Mention spéciale pour les jus et sauces. Une institution à Romoranthin-Lanthenay.

Pour vous mettre au vert, les établissements hôteliers sont légion ! Pour une ambiance 'relais de poste' intimiste du XVIIème siècle, direction l'Auberge du Cheval Blanc à Selles-Saint-Denis. Si vous êtes plutôt 'immersion champêtre', alors optez pour le Bois des Chambres à Chaumont-sur-Loire, et ses chambres d'hôtes cosy au bord de la Loire. Les Sources de Cheverny (deux-Clefs MICHELIN) sont également un excellent choix pour profiter d'une virée en Sologne : un hôtel de luxe mémorable entre forêts et vignobles, avec piscine, spa, bistrot et restaurant gastronomique in situ.

Au Grand Hôtel du Lion d'Or on sublime les produits locaux / Le Bois des Chambres offre une retraite au vert près de la Loire © Marco Strullu / Le Bois des Chambres
Au Grand Hôtel du Lion d'Or on sublime les produits locaux / Le Bois des Chambres offre une retraite au vert près de la Loire © Marco Strullu / Le Bois des Chambres

La Saint-Jacques, véritable perle de la baie de Saint-Brieuc © kipgodi/iStock
La Saint-Jacques, véritable perle de la baie de Saint-Brieuc © kipgodi/iStock

5. La coquille Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc - La perle bretonne

En octobre, la saison de la coquille Saint-Jacques débute en Bretagne. Douce, elle se déguste poêlée, en carpaccio ou simplement avec un beurre noisette. Elle incarne la délicatesse des produits de la mer automnaux. La Baie de Saint-Brieuc est le second plus grand gisement de Saint-Jacques de France, et est classée réserve naturelle depuis 1998.

Notre balade idéale en Bretagne

Commencez votre journée sur le port de Saint-Quay-Portrieux ou d’Erquy, à l’heure où les bateaux de pêche rentrent et déchargent leurs caisses de coquilles Saint-Jacques fraîchement débarquées. Poursuivez par une visite du marché animé de Saint-Brieuc, où l’on croise pêcheurs, artisans et épices marines. Si le calendrier le permet, plongez dans l’ambiance conviviale du Festival de la Coquille (les 25 et 26 octobre) : musique, démonstrations culinaires et dégustations rythment la journée. L’après-midi, empruntez le mythique sentier des douaniers (GR34) depuis la pointe du Roselier ou les falaises d’Hillion, face à un paysage de criques sauvages et de plages blondes où le vent porte des embruns salés. Plus au nord, un détour par Binic ou Pléneuf-Val-André invite à savourer l’architecture balnéaire Belle Époque. Le soir, installez-vous face à la mer pour déguster un plat de coquilles poêlées au beurre noisette, bercé par le ressac et les lumières changeantes de la côte bretonne.

Où manger / où dormir ?

À Saint-Brieuc même, on trouve d'excellentes tables comme Aux Pesked, étoilé, qui sublime la mer avec des herbes fraîches, des bouillons maîtrisés et des jus parfumés. Après de jolies agapes iodées, promenez-vous du côté de la cathédrale gothique du XIIème siècle pour découvrir l'hôtel Edgar, dans un ancien manoir de 1840. Ce charmant boutique-hôtel conjugue beauté d'antan et confort moderne, avec même un petit spa. Du côté de Binic, le chef Samuel Selosse reçoit dans ses deux établissements : l'étoilé la Table d'Asten et le Bib Gourmand la Brasserie d'Asten. Les deux restaurants partagent gourmandise et modernité bien amenée, au service des produits de la mer. 

En poursuivant du côté de Pléhédel, vous aurez l'occasion de vivre la vie de château (du XVème siècle) en réservant une chambre à l'Hôtel de Boisgelin, aussi pittoresque que luxueux. Mais si depuis Saint-Brieuc, vous partez plutôt vers l'Est, on ne peut que vous conseiller de pousser jusqu'à Saint-Méloir-des-Ondes, pour loger (et dîner !) au Château Richeux (deux-Clefs MICHELIN), une résidence somptueuse avec une vue unique sur la baie sauvage du Mont-Saint-Michel. Pour vous délasser de la route, une visite au spa de l'hôtel est indispensable, tout comme la découverte de la cuisine olympienne d'Hugo Roellinger, au Coquillage, à quelques pas de là.

On s'inspire d'une architecture gothique typique à Saint Brieuc avant une échappée gastronomique au Coquillage © Edgar / Anne-Claire Heraud
On s'inspire d'une architecture gothique typique à Saint Brieuc avant une échappée gastronomique au Coquillage © Edgar / Anne-Claire Heraud

Image de Une :  Le vallon Pont d'Arc, Ardèche, au coucher du soleil © Tiphaine_Buccino/iStock

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