Oubliez les restos aseptisés pour palais occidentaux ! Cap sur ces bonnes tables de l'Hexagone, où se régaler pour moins de 40 €/personne en moyenne. Célébrons ensemble le Nouvel An lunaire, qui commence cette année le 10 février 2024, placé sous le signe du Dragon de bois. Un animal censé apporter, dans la tradition chinoise, créativité et chance...
A Bordeaux, cap sur cette izakaya extra
Le chef Yugo Ishikawa règne en maître dans ce bistrot nippon épuré tout en longueur, situé dans une rue piétonne animée du centre. Sur l'ardoise du jour ? Une belle cuisine traditionnelle japonaise : échine de porc tonkatsu panée, tataki de thon oroshi ponzu, légumes marinés tsukémono...
A Lyon, on fond pour cette taverne coréenne
A Lyon, il n'y a pas que des bouchons ! Envie d'un excellent bibimbap et d’authentique cuisine coréenne ? Alors bienvenue dans ce bistrot de poche, où tout est fait maison. Chez Sinabro, on apprécie la carte resserrée, la belle qualité de la viande sélectionnée par un MOF, ainsi que le service pro et souriant. Une cuisine saine et savoureuse – jusqu'au dessert.
A Arcachon , voyagez de la Chine au Japon
Originaire du Cambodge, la famille Khong a posé ses valises à Arcachon. Chez Ko-sometsuke 2K, on voyage de la Chine au Japon, et au sud-est asiatique. Conseil de notre inspecteur : ne manquez pas les dim sum, les vraies stars de la maison, dont la pâte est d'une finesse rare...
A Nantes, coup de coeur pour cette cheffe autodidacte
Autodidacte, Nhung Phung a changé de vie pour créer son restaurant. Originaire du Vietnam, cette toque a grandi au Laos, au Cambodge et en Thaïlande. Ce qui s'en ressent : chez Song, Saveurs & Sens, elle brosse une cuisine sensible, intelligente, mesurée, entre Asie du Sud-Est et France, épices subtiles et produits de qualité.
A Paris :
Inespéré en plein 8e : une adresse branchée raviolis coréens
Aussi agile que précis, le chef Kim Kwang-Loc réalise sous nos yeux chez Mandoobar les fameux mandu (les ravioles coréennes) et les tartares de thon et de bœuf qui composent l’essentiel de sa carte minimaliste. Passionné d’herbes coréennes, il relève chacune de ses assiettes fines et goûteuses de parfums addictifs.
A Belleville, une petite ambassade entre Thaïlande et Laos
Lao Siam, une cantine asiatique comme une autre ? Que nenni ! Créé par les parents de l'actuel patron, originaires de Thaïlande et du Laos, il met à l'honneur les cuisines de ces deux pays. Tout est fait maison, fin et parfumé.
Dans le 13e, le roi des spécialités cantonaises
Au cœur du Chinatown parisien, l'Imperial Choisy est un restaurant chinois apprécié par de nombreux Asiatiques qui en ont fait leur cantine. Dans une salle qui ne désemplit pas (service non-stop, voire un peu expéditif !), on se régale au coude-à-coude de belles spécialités cantonaises.Où rejouer les grands classiques coréens... A deux pas de l'Opéra Garnier !
Jantchi signifie "fête" en coréen. Prenez place dans la (petite) file d’attente sur le trottoir de la rue Thérèse. Ici, pas de réservation, mais de grands classiques de la cuisine coréenne : kounmandou (raviolis frits au porc et légumes), bibimbap et barbecue coréen. Simple, convivial, authentique : une fête, vous dit-on !
Aux Halles, des dim sum de cheffe étoilée !
Au pied de l'Eglise Saint-Eustache, ne ratez pas Lai'Tcha, annexe de l'étoilé Yam'tcha. Une cuisine chinoise simple mais allant droit au but, bien parfumée, à base de beaux produits. La carte courte propose de nombreux dim sum mais également des nouilles fraîches maison, du bœuf sauté à l'Impériale, etc.
A Saint-Germain-des-Prés, un cool bistrot coréen dépoussiéré
Dans un décor boisé et épuré (où l’on peut prendre place au comptoir pour regarder le chef travailler sur sa grande plancha), voilà une adresse qui met à l’honneur les spécialités du Pays du Matin Calme. La Table de Mee (qui nous a fait l'honneur de partager sa recette des crêpes salées corénnes) allie saveurs et sauces relevées. A vous incontournables kimchi, "KFC" et autres délicieux ssams !
Un A/R au Vietnam à petits prix, en plein Chinatown
Dans une rue isolée du quartier asiatique, Pho Tai, petit restaurant vietnamien sort du lot. Tout le mérite en revient à son chef, Monsieur Te, arrivé en France en 1968 et fort bel ambassadeur de la cuisine du Vietnam. Raviolis, poulet croustillant au gingembre frais, bo bun et soupes phô : tout est parfumé et plein de saveurs !La cuisine thaï par l'ex-chef personnel de Jacques Chirac !
Entre le quai des Célestins et le village St-Paul officie un chef, Willy Lieu, qui fut le cuisinier personnel de Jacques Chirac ! Chez Thaï Spices, la cuisine thaïe est à l'honneur, en version authentique. Pad thaï ou tom yam, c'est généreux et plein de saveurs, relevé comme il se doit.
Photo de Une : DR- Pooja Chaudhary / Unsplash
