Voyage 9 minutes 16 janvier 2025

Notre guide de Belleville, le quartier parisien qui va au-delà des tendances

Belleville, souvent considéré comme l'un des quartiers les plus branchés de Paris, reste en réalité profondément ancré dans son héritage. Ce coin éclectique de la ville mêle une histoire riche, marquée par ses jours d'anarchisme socialiste, à un mélange vibrant de cultures. Ses rues brutes regorgent de saveurs authentiques venues des quatre coins du monde, faisant de Belleville une destination incontournable pour les amateurs de gastronomie...

Paris by Le Guide MICHELIN

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« Vous n’appréciez pas le vin ? C'est parfait. La bière était chaude ? Elle est meilleure quand elle est chaude. Vous n'aimez pas ? Je m'en moque », s’amuse le propriétaire et néanmoins poète du bar et club de poésie Culture Rapide à Belleville, avec une attitude propre à ce quartier historiquement anarchiste. Dans son « Cabaret Populaire », Culture Rapide, bien placé dans un coin fréquenté de la rue de Belleville qui traverse le quartier homonyme du nord-est parisien, Pilote le Hot avoue un passe-temps surprenant : « Mon grand plaisir est de répondre à nos avis Google. » Il a ouvert son bar en 2006 et la terrasse ne désemplit pas.

Le bar tamisé de Culture Rapide juste avant une soirée slam, et une assiette généreuse au Baratin. © Joann Pai
Le bar tamisé de Culture Rapide juste avant une soirée slam, et une assiette généreuse au Baratin. © Joann Pai

Belleville, c’est le lieu de naissance de la Commune, le groupe socialiste anarchiste qui a inspiré le philosophe Karl Marx, qui l’a décrit comme le premier exemple de dictature du prolétariat. Contrairement aux autres quartiers de Paris qui figurent sur la liste des « quartiers branchés », Belleville a su conserver son authenticité. Ouvrier, populaire, anticonformiste, diversifié, le quartier a accueilli des vagues d'immigrants depuis le XIXe siècle : juifs d'Europe de l'Est, Arméniens, Grecs, Algériens, Tunisiens, Marocains, Africains subsahariens, Vietnamiens, Chinois, et bien d'autres encore. Édith de Belleville, guide conférencière spécialiste de l’histoire de Paris, compare sa ville natale à un millefeuille aux innombrables couches appétissantes.

Ancien village viticole, considéré à tort il n'y a pas si longtemps comme une zone « interdite » par une chaîne d'information américaine conservatrice, Belleville regorge de bons plans pour les habitants et les visiteurs. Les meilleures tables de Belleville approuvées par le Guide MICHELIN, où dénicher de bonnes pâtisseries tunisiennes ou un phô d’anthologie… nos Inspecteurs vous disent tout.

Les pelouses ondulantes du parc de Belleville avec la tour Eiffel au loin, et la rue Denoyez ornée de street art. © Joann Pai
Les pelouses ondulantes du parc de Belleville avec la tour Eiffel au loin, et la rue Denoyez ornée de street art. © Joann Pai

Où manger


Parmi les institutions de Belleville, tout chef parisien vous citera systématiquement deux restaurants : Le Baratin et Lao Siam. Chacun réussit à sa manière à capturer l'essence du quartier.

C’est en 1987 que Raquel Carena, originaire d'Argentine, et son mari Philippe Pinoteau ont ouvert Le Baratin dans une rue adjacente à la rue de Belleville. Bien avant que le quartier ne devienne un repaire de la bistronomie, il abritait des artisans, notamment des cordonniers. « Ils l'appelaient la rue des Chaussures », raconte Carena. En trois décennies, si les environs sont transfigurés, la cuisine du Baratin est restée la même : des plats de bistrot créatifs, comme la queue de bœuf parmentier et le lapin en ragoût aux olives noires. Une régularité et une formule qui ont fait leurs preuves et restent une source d'inspiration. « Le menu n'a jamais changé », affirme Carena, rayonnante au-dessus d'une casserole de pigeon en train de mijoter dans la cuisine étroite du Baratin.

La cheffe et propriétaire Raquel Carena nous parle dans son restaurant Le Baratin à Belleville. ©Joann Pai
La cheffe et propriétaire Raquel Carena nous parle dans son restaurant Le Baratin à Belleville. ©Joann Pai

Dans la rue de Belleville, le Lao Siam est devenu un lieu incontournable pour de grands noms de la gastronomie, tels que Tatiana Levha du Servan ou Luis Andrade du Cheval d'Or, que l'on peut apercevoir en famille les dimanches et lundis soir – jours de relâche de nombreux restaurants.

Alexandre Souksavanh, issu de la fratrie de trois dont les parents ont ouvert cette cantine asiatique en 1985, a grandi à Belleville, avant de faire ses années de formation au Lao Siam. « Parfois, ma nounou m'emmenait au restaurant le matin. J'étais avec les cuisiniers, je goûtais les plats avec eux. Après l'école, j'y faisais mes devoirs », raconte-t-il au Guide MICHELIN. C’est donc en toute logique qu’il a pris la suite avec ses frères et sœurs.

Si les amateurs de bonne chère ont fait du Lao Siam leur repaire, il en a l’explication : « Ils ont besoin d'une cuisine simple. Bien sûr, on peut ajuster une recette si c’est pour l’améliorer, mais la plupart du temps elles ne bougent pas. » Pour les expérimentations, c’est dans leur restaurant voisin ouvert en 2020, Ama Siam, que cela se passe.

Ses endroits préférés ? Alexandre Souksavanh en cite une douzaine, dont Loan pour le phô, God Bless Broccoli pour la pizza et Pacifique pour les dumplings…

Alexandre Souksavanh, copropriétaire de Lao Siam, nous fait découvrir les lieux, avec en arrière-plan des plats de poisson au tamarin et de riz à l’ananas, également chez Lao Siam. © Joann Pai
Alexandre Souksavanh, copropriétaire de Lao Siam, nous fait découvrir les lieux, avec en arrière-plan des plats de poisson au tamarin et de riz à l’ananas, également chez Lao Siam. © Joann Pai

Il va sans dire que l'une des raisons pour lesquelles Belleville est devenue une destination gastronomique est son vaste choix. Comme l'indique un Inspecteur du Guide, « malgré son embourgeoisement, le quartier a réussi à garder ses racines, en conservant une diversité culturelle et un large éventail d'habitudes de consommation, avec des habitants aux budgets variés, permettant aux restaurants de proposer des prix accessibles ».

C’est un autre de nos Inspecteurs qui nous livre quelques-uns de ses restaurants préférés : « Dilia est un restaurant créatif et raffiné à l’atmosphère intimiste fantastique. Ils ont notamment des plats de pâtes vraiment délicieux, c'est l'un de mes meilleurs choix dans le quartier. J'aime aussi Soces, plus près du parc des Buttes-Chaumont, un restaurant de fruits de mer qui a plusieurs atouts : un service efficace, de la bonne musique et une ambiance très cool. »

Spécialité d'œuf cocotte au Cheval d'Or et l'équipe Crislaine Medina, Luis Andrade, Hanz Gueco et Nadim Smair. © Joann Pai
Spécialité d'œuf cocotte au Cheval d'Or et l'équipe Crislaine Medina, Luis Andrade, Hanz Gueco et Nadim Smair. © Joann Pai

Plus haut de gamme, il y a Cheval d’Or – peut-être le restaurant le plus fascinant du quartier en ce moment. Comme pour Le Baratin, c’est un lieu qu’il faut expérimenter pour vraiment le comprendre. « On dit toujours aux gens : venez voir par vous-mêmes, faites-vous votre propre opinion et ressentez les choses », explique Crislaine Medina, copropriétaire. Avec Luis Andrade, Hanz Gueco et Nadim Smair, la fine équipe a repris l’institution légendaire ouverte en 1987, alors un bistrot mêlant influences françaises et asiatiques.

Préparation avant le service au Cheval d'Or et un plat de coquilles Saint-Jacques. © Joann Pai
Préparation avant le service au Cheval d'Or et un plat de coquilles Saint-Jacques. © Joann Pai

« L’objectif de Cheval d’Or, c’est de perpétuer un héritage. On est très opposés à l’idée de tout détruire pour repartir de zéro. On se considère comme le prolongement du restaurant ouvert en 1987 », précise Crislaine Medina. La cuisine y est délicieuse, parfois ludique, mais toujours réalisée avec la précision attendue dans un établissement Étoilé au Guide MICHELIN. Récemment, le menu dégustation proposait des nouilles croustillantes avec crème fraîche et caviar Petrossian, un porc laqué très tendre et une délicate crème caramel aux notes de jasmin.

En salle et en cuisine, l’équipe est à l’image du quartier, très diversifiée ; avec des origines allant du Cap-Vert au Portugal, en passant par la Palestine, la Jordanie, les Philippines et l’Australie, et des expériences partagées entre les États-Unis, l’Europe et au-delà.

Le bar en bois strié du Grand Bain et une tranche de pâté en croûte copieux également au Grand Bain. © Joann Pai
Le bar en bois strié du Grand Bain et une tranche de pâté en croûte copieux également au Grand Bain. © Joann Pai

Au cœur de Belleville, on trouve Le Grand Bain, un charmant petit bistrot doté d’un élégant bar en bois en forme de fer à cheval et d’un sol en mosaïque. Les clients choisissent sur l’ardoise les petites assiettes du jour, comme le tartare de veau, le tarama, les radis et le tapioca frit au fromage de chèvre – un mélange parfait entre gourmandise et raffinement.

Ce serait une erreur de débutant de visiter Belleville sans garder une petite place pour le dessert. Les tentations sont grandes : des zlabias (pâtisserie orientale) dorées et brillantes, frites à la perfection, chez Rose de Tunis, une référence de la pâtisserie tunisienne, aux roulés à la cannelle scandinaves proposés chez Bokbar.

Une boîte de douceurs chez La Rose de Tunis et l'artère principale de Belleville, bordée de restaurants proposant diverses cuisines de pays asiatiques. © Joann Pai
Une boîte de douceurs chez La Rose de Tunis et l'artère principale de Belleville, bordée de restaurants proposant diverses cuisines de pays asiatiques. © Joann Pai

Où boire un verre ?


Quand Margot Lecarpentier a ouvert son bar à cocktails artisanaux en 2017, elle avait une vision radicale : bousculer la culture des cocktails dominée par les hommes et inspirée des speakeasy (bar clandestin). Assez du cuir sombre et du velours rouge ! Son bar arbore un comptoir en acier inoxydable, des plantes suspendues et un parfum frais d’eucalyptus. Un espace créé par des femmes, pour tout le monde, et surtout, un lieu sûr. Une fois sa formation achevée dans des établissements de renom comme l’Experimental Cocktail Club, la mixologue souhaitait proposer des cocktails de qualité, mais accessibles. Ici, pas de prix exorbitants. Son pari le plus audacieux a été de concrétiser cette idée sur les hauteurs alors peu prisées de Belleville. Elle explique avoir voulu s’installer près des restaurants qui ont influencé son palais, comme Le Baratin et Le Chateaubriand dans le 11e arrondissement. « La première fois que j’ai goûté à la cuisine d’Iñaki (le chef-propriétaire du Chateaubriand), dit-elle, j’ai été bouleversée. »

Margot Lecarpentier, propriétaire et maîtresse mixologue de son bar Combat à Belleville. ©Joann Pai
Margot Lecarpentier, propriétaire et maîtresse mixologue de son bar Combat à Belleville. ©Joann Pai

Combat, c’est ainsi qu’elle a baptisé son bar, à l’image de son parcours qui lui a valu d’affronter les obstacles administratifs comme le fait d’être une femme ouvrant un bar à cocktails à Paris. Non loin, Kissproof est un autre bar à cocktails branché créé par Micky Abou Merhy, originaire de Beyrouth, où déguster une dirty michelada (cocktail mexicain à base de bière), servie dans une canette de Tecate avec du Clamato (jus de tomate, de bouillon de palourdes et d'épices) fait maison et une dose de mezcal. On y vient pour sa sélection d'absinthes artisanales et son cheeseburger grillé au chalumeau.

Les traces du passé de Belleville en tant que village viticole sont rares, bien qu’on puisse encore trouver des vignes dans le parc de Belleville. Aujourd’hui, cet héritage se perpétue surtout avec les nombreuses caves disséminées dans le quartier. Si la Cave de Belleville, pionnière en matière de vins naturels, ne sert plus de vin au verre, on peut déguster de magnifiques vins sans additifs à La Cale, perchée dans le haut de la rue de Belleville. Un lieu inspiré du monde nautique qui rappelle la coque d’un bateau avec des hublots en guise de fenêtres. Il affiche un sérieux menu méditerranéen et invite régulièrement des chefs pimenter l’expérience – on se souvient encore des raviolis aussi délicats que croustillants et de l’aile de raie beurrée aux câpres de Hanzhou Piao, le maître des raviolis de Paris.

Un peu plus à l'est, dans la rue des Rigoles, la cave Dix Visions de la Joie propose de bonnes sélections. À l'intérieur comme à l'extérieur, il y a assez de place pour s’y déguster un verre en picorant des bulots mayonnaise maison ou des pintxos de chorizo rôtis au vin. Dans la rue Pradier, près de l'entrée des Buttes-Chaumont, le Buttes Snack Bar est une cave à manger sans façon qui sert des vins à faible intervention. Les amateurs savent que c’est sur leur compte Instagram qu’il faut guetter leurs prochaines collaborations avec les chefs tendance de Paris.

Aucun guide sur Belleville ne serait complet sans mentionner Aux Folies, le bar-brasserie de la rue de Belleville avec sa carte à petits prix et sa terrasse toujours bondée. Sous les lampes, les volutes de fumée accompagnent les soirées du jeudi, un incontournable pour les vingtenaires Parisiens.

Les intérieurs rétro éclairés au néon du bar Aux Folies, un favori local de Belleville. © Joann Pai
Les intérieurs rétro éclairés au néon du bar Aux Folies, un favori local de Belleville. © Joann Pai

Que faire ?


L’un des aspects les plus charmants de Belleville, ce sont ses points de vue. On se laisse surprendre au coin de la rue de Belleville abritant une chaîne de fast-food animée, au niveau de la station de métro Pyrénées, par la vue dégagée sur la tour Eiffel scintillante les nuits claires. Margot Lecarpentier suggère de découvrir la ville depuis le Belvédère, un point de vue en plein air situé au sommet du parc de Belleville. Alexandre Souksavanh recommande, lui, de s’installer en terrasse au Moncœur Belleville. On peut aussi flâner autour du point culminant des Buttes-Chaumont pour admirer la coupole crème du Sacré-Cœur de Montmartre.

Depuis le parc de Belleville, au point de vue, d'où l'on peut apercevoir la Tour Eiffel. © Joann Pai
Depuis le parc de Belleville, au point de vue, d'où l'on peut apercevoir la Tour Eiffel. © Joann Pai

Parmi les différentes visites de Paris proposées par Édith de Belleville, l’une se concentre exclusivement sur les traces de la chanteuse dont elle porte le nom. Selon la légende, Édith Piaf serait née sous un lampadaire de la rue de Belleville (probablement pas). Édith aime emmener les visiteurs au Vieux Belleville, un restaurant près du parc de Belleville qui propose une soirée karaoké Édith Piaf chaque mardi soir. « C’est populaire et authentique », dit-elle. Pour les amateurs de littérature, la guide-conférencière recommande le Bokbar, où l’on peut apprécier de la littérature nordique tout en dégustant des roulés à la cannelle suédois encore chauds. Ou encore un autre café-librairie, le Barbouquin, qui décline les cafés sous diverses formes et propose des livres d’occasion. « C’est un peu hipster, mais toujours animé. »

Un petit pain à la cannelle collant et la vitrine de livres du café-suèdois devenu librairie, Bokbar. © Joann Pai
Un petit pain à la cannelle collant et la vitrine de livres du café-suèdois devenu librairie, Bokbar. © Joann Pai

Chez Culture Rapide, Pilote le Hot a créé ce qu’il appelle un laboratoire de poésie, offrant une scène ouverte aux poètes et artistes en herbe. Il organise des slams de poésie tous les mardis soir, sans exception. « Ma grand-mère va à la messe le dimanche, mon grand-père va à la mosquée le vendredi, moi, je vais au slam tous les mardis », s’amuse-t-il.

Belleville est également l’endroit idéal pour remplir votre tote bag de bonnes choses. Ici, vous trouverez des produits exotiques venus des quatre coins du monde. « Paris est la seule ville au monde à avoir plusieurs Chinatowns, dont un à Belleville », explique Édith. Faites un tour chez Tang Gourmet, une épicerie fine et rôtisserie, pour des plats préparés comme le porc croustillant ou le canard laqué, ou chez Tang Frères, la maison mère fondée en 1976, où l’on trouve des produits asiatiques difficiles à dénicher ailleurs. Côté vins, la mixologue Margot Lecarpentier recommande Ô Divin, une épicerie avec une sélection soignée de vins naturels et de produits artisanaux : « Sans prétention et simplement bon. »

Un supermarché chinois à Belleville, spécialisé dans les produits rares et les produits frais tels que les nouilles et les fruits du dragon. © Joann Pai
Un supermarché chinois à Belleville, spécialisé dans les produits rares et les produits frais tels que les nouilles et les fruits du dragon. © Joann Pai

Où se loger ? 


La Nouvelle République, située rue Moret à cinq minutes de la place de la République, est une autre option abordable, avec une déco rétro aux tons naturels révélant une approche moderne de l’hospitalité parisienne. Avec ses fenêtres triple vitrage, ses lampes de lecture et ses tablettes mettant à disposition des magazines, c’est un choix élégant et accessible – et un excellent point de départ pour explorer Belleville.

Si vous souhaitez dormir en plein cœur du quartier, réservez l’Hôtel Scarlett niché dans un ancien bâtiment industriel transformé, autrefois abandonné, devenu désormais un boutique-hôtel sur la rue Jouye-Rouve. Du comptoir d’accueil fabriqué à partir de caisses en bois recyclées aux luminaires suspendus d’inspiration antique, la décoration se veut moderne et industrielle, matinée de touches haussmanniennes. Les chambres sont compactes mais lumineuses, avec ses fenêtres du sol au plafond et bien équipées – téléviseur à écran plat, minibar garni et espace de travail.

La vague des hôtels de luxe n’a pas atteint les hauteurs de Belleville – et peut-être cela n’arrivera jamais –, mais il existe quelques boutiques-hôtels notables. Il y a en tout cas mille raisons de traverser la ville pour découvrir tout ce que ce coin de Paris a à offrir.

L'hôtel rétro La Nouvelle République, à la périphérie de Belleville, est l'un des rares endroits bien situés et à prix abordable pour séjourner à proximité.
L'hôtel rétro La Nouvelle République, à la périphérie de Belleville, est l'un des rares endroits bien situés et à prix abordable pour séjourner à proximité.

Adresses


Hotels
La Nouvelle République - 9 rue Moret, 75011
Hotel Scarlett - 1 rue Jouye Rouve, 75020 


Restaurants
Le Baratin - 3 Rue Jouye-Rouve, 75020 
Lao Siam - 49 rue de Belleville, 75019
Cheval d'Or -  21 rue Villette, 75019 
Le Grand Bain - 14 rue Denoyez, 75020 
Soces - 32 rue de la Villette, 75019 
Dilia - 1 rue Eupatoria, 75020

Cafés
Bokbar - 72 rue Julien Lacroix, 75020  
Mardi - 29 rue de la Villette, 75019 


Bars
Combat - 63 rue de Belleville, 75019 
Kissproof - 50 rue de Belleville, 75020
Culture Rapide - 103 rue Julien Lacroix, 75020 
La Cale - 113 rue de Belleville, 75019
Dix Visions de la Joie - 80 rue des Rigoles, 75020 
Buttes Snack Bar - 10 rue Pradier, 75019 
Aux Folies - 8 rue de Belleville, 75020


Autres
Belleville Park - 47 rue des Couronnes, 75020 
Univ-Fresh supermarket - 
9 rue de Belleville, 75019 
Ô Divin - 
128 rue de Belleville, 75020 
Cave de Belleville - 
51 rue de Belleville, 75019 



Hero Image: Phillipe Pinoteau, Le Baratin. (© Joann Pai)

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