Actualités 1 minute 01 juin 2021

Top Chef 2021 : Connaissez-vous Olivier Nasti ?

Suite des demi-finales de Top Chef 2021. Sarah, Matthias et Mohamed vont continuer à s'affronter lors d'une ultime épreuve pour tenter de décrocher leur place pour la grande finale du concours. Pour les départager, un juge de paix : Olivier Nasti, deux étoiles à Kaysersberg. Portrait.

"Tout jeune, je gagnais de l’argent en vendant les poissons que je pêchais, les fruits ou le foin que je ramassais pour les paysans. Je voulais être indépendant." Enfant déjà, le natif de Franche-Comté est un débrouillard. Attiré par les métiers de bouche, notamment la boulangerie ou la charcuterie, il s’oriente finalement vers un CAP cuisine. Apprentissage au Château Servin (deux étoiles) auprès du chef Dominique Mathy, commis au Beau rivage Palace à Lausanne, il travaille ensuite au Luxembourg puis au Royaume-Uni. On retrouve le baroudeur chef de partie chez Jean-Yves Schillinger à Colmar puis chez Olivier Roellinger à Cancale – de cette dernière expérience naîtra notamment sa prédisposition pour le travail des sauces. En 1990, il est chef de partie poissons à l'Auberge de l’Ill, à Illhauesern. Son CV pluriel et bien garni, il achète l'hôtel Le Chambard (qui deviendra plus tard La Table d'Olivier Nasti) à Kaysersberg, village blotti entre deux vallons, sur la route des vins d’Alsace. Pour Olivier Nasti, c’est le début de la grande histoire.

©LUKAM/La Table d'Olivier Nasti
©LUKAM/La Table d'Olivier Nasti
“La compétition, ce n'est pas qu'en cuisine, c'est la vie !”

En 2005, le restaurant Le Chambard obtient une étoile au Guide Michelin, la seconde advient en 2014. Son objectif désormais ? Aller toujours plus loin : "La compétition, ce n'est pas qu'en cuisine, c'est la vie". Son plat emblématique ? L’œuf parfait ou "onctueux", cuit à basse température, autour de 64-65°, pendant précisément une heure. Son terroir ? L’Alsace et alentours. Gibier, morilles des Vosges, foie gras, anguille du Rhin, truffe ou encore omble chevalier des montagnes… Tous les ingrédients sont bons quand il s’agit de tisser la modernité de tradition. Pendant le confinement, Olivier Nasti a été l’un des premiers à lancer des plateaux gastronomiques (voir notre article). Ancré dans une région sévèrement touchée par la crise sanitaire, le Meilleur Ouvrier de France 2007 a décidé de piocher dans la production locale pour proposer des menus complets, à moindre coût. Désormais, il n’attend plus qu’une chose : la réouverture de sa maison le 9 juin prochain !

Illustration de l'article : ©Le Chambard/Olivier Nasti

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