Lorsque l’on évoque par exemple la bouillabaisse, viennent à l’esprit des images de sud de la France. Celle du chef Pascal Bonamy, du restaurant La Colombe, à Hyères, est servie dans les règles de l’art, en commençant par un gargantuesque plat de différents poissons (selon la pêche) et crustacés accompagnés de leur bouillon ainsi que de croûtons et de rouille. Une véritable ode à la cuisine méditerranéenne.
Si le Sud a la bouillabaisse, une grande partie du Sud-Ouest n’est pas peu fière de son cassoulet, à commencer par celui du chef Claude Taffarello, de l’Auberge du Poids Public, à Saint-Félix-Lauragais, en Haute-Garonne. Ambassadeur du cassoulet, Claude Taffarello a surnommé le sien le "Saint Félicien", qu’il cuit et sert dans un plat en terre traditionnel. Préparé avec des haricots lingot d’oc, du confit de canard, de la saucisse, du jarret et de l’échine de porc, il fait le bonheur des amateurs, qu’il fasse 5°C ou 35°C. Dans le Nord, c’est la patrie du waterzoï, notamment à Socx, Au Steger, le restaurant de Martine et Pascal Persyn. Chez eux, le plat de waterzoï de poisson est roi. Ce plat mijoté est un grand classique de la cuisine des Hauts-de-France et, s’il peut aussi être préparé à partir de volaille, il est de tradition que la sauce soit confectionnée avec du bouillon et de la crème.
Enfin, si l’on se décale vers l’Alsace, un autre plat est un incontournable, la choucroute. Le chou régional, coupé finement et fermenté en bocaux, constitue la base de cette spécialité. La choucroute accompagnée de lard, de viande de porc et de saucisse de Strasbourg peut être cuite au four en cocotte pour une cuisson plus douce, comme le fait le chef Marc Haeberlin de L’Auberge de l’Ill.