Voyage 2 minutes 20 mars 2024

Nous avons testé : L’hôtel Le Ballu, refuge singulier et arty au cœur de la capitale

Dans la Nouvelle-Athènes, quartier prisé des noctambules qui arpentent les meilleures adresses de Pigalle, se cache l’un des plus élégants et singuliers hôtels boutique de la capitale. Nous y avons passé une nuit...

Paris by Le Guide MICHELIN

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En 2024, le Guide MICHELIN présente le palmarès des Clefs MICHELIN - une toute nouvelle distinction, attribuée par l'équipe de sélection du Guide MICHELIN. Les Clefs MICHELIN récompensent les établissements de la sélection hôtelière du Guide qui proposent les expériences de séjour les plus remarquables. Rendez-vous ici pour tout savoir sur cette nouvelle distinction. 
Le Ballu vient d’être récompensé d’Une Clef MICHELIN.

A l’image des artères du quartier (South Pigalle ou SoPi pour les initiés, à quelques encablures de la Butte Montmartre), repaire de l’élite intellectuelle et artistique du 19e siècle, la rue Ballu abrite des immeubles aux belles façades en pierre de taille. Celles qui annoncent l’hôtel détonnent pourtant par leur singularité : côté pile, des briques rouges d’inspiration flamandes, côté face, l’ornementation typique des façades des immeubles de la Nouvelle-Athènes. En effet, ce sont deux hôtels particuliers qui ont été réunis pour donner naissance au Ballu, un hôtel intimiste au charme particulier.

Réservez L'Hôtel Le Ballu sur le site du Guide MICHELIN →



L’arrivée

L’entrée, discrète, ne laisse en rien présager l’identité visuelle unique qui définit l’établissement. Inspirés par les aventures de Tintin en Syldavie, un pays fantaisiste d’Europe de l’Est imaginé par Hergé pour l’album Le Sceptre d’Ottokar, les architectes propriétaires ont entremêlé des références et des clins d'œil stylistiques au style de la bande dessinée, publiée pour la première fois à la fin des années 1930, et à l'Europe de l'Est en général, avec une collection de meubles anciens datant des années 1960 et 1970. Cette volonté d’intégrer la dimension « de l’ailleurs » dans l’hôtel colle à l’esprit des concepteurs d’intégrer le séjour hôtelier comme une partie intégrante du voyage. Résultat : des couleurs du vert bouteille au bleu nuit, des volumes importants soulignés par des structures en bois, et une touche de constructivisme avec les œuvres d’une artiste d’origine polonaise. Surprise de taille, l’hôtel abrite une cour intérieure végétalisée, un poumon vert dans un quartier dense à tendance minérale.

Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu

A la réception, presque cachée dans un recoin (personnel charmant et attentionné), j’apprends avec délectation que le spa, situé au sous-sol, est privatisable 1h pendant la durée du séjour. L’offre est comprise dans le prix de la chambre, pensez à fixer un créneau horaire au moment de votre réservation ! Rendez-vous est pris le lendemain matin…

Les chambres

Le Ballu dispose de 37 chambres disséminées sur 5 étages. La mienne, située dans la catégorie standard est à la fois sobre et élégante : murs bleu nuit égayés d’une peinture aux couleurs vives, grandes fenêtres (avec vue sur rue) encadrées d’un épais rideau de velours turquoise, luminaires modernistes, parquet clair, lit king size et TV aux dimensions impressionnantes. Une superbe salle de bains en terrazzo et une kitchenette complètent l’espace à coucher… Les chambres des catégories supérieures jouent la même partition avec couleurs vives (du bleu de Prusse à l’émeraude en passant par le jaune canari) et mobilier rétro, même si certaines disposent d’une terrasse…

Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu

A l’heure où le soleil se couche, résidents du quartier et hôtes de passage se retrouvent au bar ou dans le jardin pour savourer les créations d’un mixologue inspiré ou profiter d’une carte de restauration qui alterne snacking de qualité (pour ma part ce sera une assiette de charcuterie estampillée « Eric Ospital ») et plats tendance world food ou tradition française, plutôt bien réalisés mais aux prix qui peuvent vite s’envoler… Pigalle s’anime, la rue finit par me happer et je me laisse vagabonder à la découverte des (autres) bonnes adresses du quartier…

Le jour d’après…

Le lendemain matin, derniers moments pour profiter des charmes du Ballu. L’espace restauration a retrouvé une douce accalmie, idéale pour profiter d’un petit-déjeuner aux formules simples et efficaces, à 13 ou 20 euros (mention spéciale à la baguette, excellente !).
Le séjour se terminera sous forme d’apothéose avec une heure dans la piscine (8x2m) du spa, inspiré des bains russes des années 1960, avec son carrelage métro et ses suspensions globes.

Hôtel Le Ballu
Hôtel Le Ballu

Avec qui ? Jouons sur le cliché en vous recommandant un séjour en amoureux !

Une chambre ? Difficile d’en faire ressortir une en particulier, tout dépend de votre budget évidemment mais sachez que celles qui correspondent aux entrées de gamme (à partir de 180/200 euros) ne déçoivent pas.

Les plus ? L’ancrage dans un quartier vivant qui mêle bars d’auteur, boutiques de qualité et tables recommandées par le Guide MICHELIN . Pour manger dans le quartier, vous pouvez aller les yeux fermés au Pantruche ou aux Canailles Pigalle ! Et le spa bien sûr.

Le sentiment général ? Un coup de cœur !

Pour réserver l'Hôtel Le Ballu, c'est ici

Hero Image : Hôtel Le Ballu

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