Du marché solidaire à la vente à emporter
Lors du premier confinement, la cheffe de Pouliche, Amandine Chaignot, avait transformé son restaurant en marché. Elle avait accueilli entre ses murs les pains de son boulanger Thierry Breton, des fruits et légumes des petits producteurs locaux comme ceux du maraîcher de Neuville-sur-Oise (Val-d'Oise), Laurent Berrurier, les charcuteries de la Maison Montalet, les viandes de À la vache, du miel de Stains, des asperges de Roques Hautes de Sylvain Erhardt...Qu'est-ce qui l'a décidé de passer à la vente à emporter? "D'abord parce que ça commence à faire long..." soupire l'ancienne collaboratrice de Ducasse et Piège. "Mais également pour plein d'autres raisons : ce n'était pas pertinent de refaire la même chose alors que les marchés sont ouverts ; comparé au mois de mai ensoleillé, faire la queue sous la pluie et la neige comme en ce moment, c'est vraiment pas la même histoire... Ensuite, cette activité de vente à emporter, c'est vraiment une envie de voir le restaurant reprendre vie, de reprendre contact avec les clients du quartier, nos habitués..."
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