The Japanese Restaurant, Andermatt (Uri)
Les jumeaux Dominik Sato et Fabio Toffolon, âgés d’à peine plus de 30 ans, sont en charge du Japanese Restaurant depuis le mois de mai de cette année. Ensemble, et en l’espace de 4 mois, ils sont parvenus à propulser ce restaurant gastronomique, qui affiche une étoile depuis 2018, dans le club très convoité des adresses deux étoiles. S’appuyant sur des ingrédients de tout premier choix, ils marient dans leurs préparations élégance japonaise et influences européennes. La pièce maîtresse est ici le « Menu Omakase Moderne », comprenant quatre, cinq ou six plats, et on y déguste des créations harmonieuses comme le Thon rouge balfegó au daikon, mioga et poivre shishito, outre d’excellents sushis et sashimis. Sans oublier le service de premier plan et la vue intrigante sur la cuisine ouverte !
Mammertsberg, Freidorf (Thurgau)
Le chef Silvio Germann, qui a quitté il y a un an le restaurant doublement étoile IGNIV by Andreas Caminada à Bad Ragaz, a poursuivi ici son brillant parcours et décroché deux étoiles pour le Mammertsberg. Sa cuisine est distinguée pour ses excellents ingrédients et ses préparations aux saveurs intenses : caractérisées par leur profondeur et leur tempérament, elles sont élaborées sans être complexes, et offrent un merveilleux équilibre de générosité, de raffinement et de précision sans rien perdre de leur personnalité. Giuseppe Lo Vasco y dirige l’excellent personnel de service : en maître d'hôtel hors pair, il est omniprésent, charmant et cosmopolite ! Tout comme le Schloss Schauenstein, cet établissement, où l’on peut également passer la nuit, fait partie de la Boutique Collection d’Andreas Caminada.
L’Atelier Robuchon, Genève (Genève)
Le Guide MICHELIN recommande 10 Ateliers de Joël Robuchon de par le monde. Désormais, quatre d’entre eux affichent un palmarès de deux étoiles, outre l’Atelier de Joël Robuchon à Hong Kong qui en compte une de plus ! Le chef exécutif Olivier Jean tient les rênes de l’Atelier de Genève et appartient indubitablement à l’univers Robuchon. Fort de ses expériences à Taipei, Miami, New York et Montréal, il offre son interprétation des meilleurs ingrédients locaux de saison, qui a permis à la table genevoise de décrocher sa seconde étoile, après avoir acquis la première l’an dernier, un an seulement après son ouverture. Outre son ris de veau et son bœuf des alpages suisses, il propose de la barbue sauvage et de l’agneau des Pyrénées, chaque préparation révélant immanquablement une finesse et un raffinement exceptionnels. Le restaurant affiche le même décor rouge avec comptoir typique des Ateliers Robuchon, et s’est installé au sous-sol de l’hôtel de luxe The Woodward appartenant au groupe Oetker Collection.
La Table du Lausanne Palace, Lausanne (Vaud)
En passant d’une à deux étoiles, le chef français Franck Prelux a atteint un tout autre niveau d’excellence. Son parcours professionnel l’a amené à exercer en Asie, en France et dans bien d’autres lieux. Il a travaillé pour de grands noms comme Arnaud Donckele, du restaurant La Vague d'Or, et Yannick Alléno, du 1947 à Cheval Blanc, avant de devenir lui-même chef et de permettre Au Crocodile de Strasbourg de décrocher une étoile. Voilà maintenant trois ans que Franck Prelux a pris les commandes des cuisines de La Table, dans ce magnifique grand hôtel de Lausanne, élaborant sa cuisine classique aux influences méditerranéennes dans laquelle s’invitent quelques préparations inspirées d’Asie. « Une cuisine vraiment excellente, qui mise résolument sur le produit et s’appuie sur des ingrédients de premier plan », louent les célèbres inspecteurs MICHELIN. Sarah Benahmed, la conjointe du chef, apporte une agréable touche d’humour mêlée de discrétion dans le service de ce luxueux établissement.
La Table du Valrose, Rougemont (Vaud)
Quand un gastronome entend le nom de « Rougemont », il pense instantanément au fameux fromage au lait cru produit par la Fromagerie Fleurette, située dans le village pittoresque du Pays d'Enhaut. Mais aujourd’hui, l’hôtel-restaurant Valrose géré par M. et Mme Carcenat, et plus précisément leur Table du Valrose, n’affiche plus une mais deux étoiles MICHELIN, et il n’a fallu au couple que deux ans pour accomplir cet exploit. Benoît Carcenat fait usage d’ingrédients de première qualité, provenant en majorité de la région ou de sa France natale. La composition de ses menus de cinq, sept ou neuf plats, est précise, rigoureuse et merveilleusement équilibrée ; on y découvre aussi quelques notes d’Asie, l’une des passions du chef. Une carte des vins primée vient compléter le tableau, avec plus de 850 références pour satisfaire tous les goûts.
Illustration Image: MICHELIN Guide Ceremony © Michelin