Actualités 1 minute 18 novembre 2020

Nous avons testé : l'offre à emporter du Baratin, à Paris

En cette période de second confinement, les restaurants s’adaptent et réinventent leurs offres. Après le succès des plats à récupérer au restaurant pendant le premier confinement, bis repetita en cet automne. Focus aujourd’hui sur Le Baratin, à Belleville (Paris).

Sur la colline de Belleville, on connaît bien Raquel Carena, cheffe du Baratin depuis plus de 20 ans. Elle est un modèle pour toute une génération de jeunes chefs qui se sont inspirés de sa cuisine. Elle faisait de la bistronomie avant que celle-ci ait un nom… et c’était déjà rudement bon ! Produits de première qualité, cuissons précises, assaisonnement inédits et subtils qui n’appartiennent qu’à elle. Voilà ce qui fait son style, avec même une touche latine qui lui vient de ses origines argentines.

Début novembre, la cheffe s'est résolue à se mettre à la cuisine à emporter, compte tenu de la fermeture forcée des restaurants. En quarante ans de cuisine, c’est une première ! Une fois les achats de contenants biodégradables/recyclables trouvés, elle a dû adapter la carte et la réduire. Exit la pomme de cœur de ris de veau dorée ou la barbue au beurre tandoori, des plats très appréciés des habitués mais qui n’auraient pas supporté le réchauffage… Place donc à une offre courte et alléchante. Ici, l’artisanat est poussé jusqu’au bout, on commande par téléphone (01 43 49 39 70) ou sur place (3 Rue Jouye-Rouve, 75020 Paris) et on récupère ses achats au restaurant. Old school, dans le meilleur sens du terme.

Le Baratin ©Michelin
Le Baratin ©Michelin

En passant, on échange (de loin) avec Raquel qui passe une tête de sa cuisine ouverte, où je vois des calamars frais revenir à la poêle – préparés à la minute, bien entendu, souples et moelleux, ils seront posés sur un lit de délicieux haricots noir tolozan croquants et de petits légumes fondants.

Calamars frais sur un lit de haricots noirs tolozan ; fraise de veau à la tomate et câpres ©Michelin
Calamars frais sur un lit de haricots noirs tolozan ; fraise de veau à la tomate et câpres ©Michelin

En entrée, la fraise de veau à la tomate et câpres est un délice de plat tripier, fin et délicat, très bien condimenté. En dessert la crème vanille de Madagascar tremblotante a la même fraîcheur que celle servie au restaurant, mais en portion plus réduite.

Il n’y a pas de consigne de réchauffage donnée (mais on peut toujours demander et on vous donnera les instructions). De mon côté, j’ai mis mon four à 160°C pendant quelques minutes pour remettre mes plats a température et c’était parfait.

Terrine de tête de cochon ©Michelin
Terrine de tête de cochon ©Michelin

Hors menu, on trouve aussi des pièces de viandes qui demandent une cuisson longue, comme la joue de bœuf en estouffade ou l’épaule d’agneau de lait rôtie, qui doivent être commandées la veille ou au moins trois heures avant.

Le menu à emporter entrée-plat-dessert est à 18€. Vous avez bien lu !

Réservation par téléphone : 01 43 49 39 70 ou sur place : 3 Rue Jouye-Rouve, 75020 Paris.

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