Les meilleurs restaurants de New York pour une demande en mariage

Le nom annonce clairement la couleur : ce sera un défilé d’ingrédients de luxe et de tarifs à l’avenant, depuis la cuillerée relativement abordable de caviar d’esturgeon blanc jusqu’aux boîtes de 500 grammes de caviar osciètre coûtant plus cher qu’un aller simple en première classe pour la mer Caspienne.

Le mot de l’inspecteur : « La carte - qui propose quantité de produits raffinés comme du crabe royal, de l’oursin et du foie gras - affiche un style à cheval entre classique et contemporain, à l’instar du velouté d’asperges blanches frappé servi avec un tartare de saint-jacques agrémenté d’amandes et d’une pincée de caviar (bien entendu). »

Ce qu’accomplit Clover Hill avec sa cuisine pareille à un mouchoir de poche, des restaurants cinq fois plus grands en rêveraient. Dans une rue calme et résidentielle de Brooklyn Heights, le talentueux Charlie Mitchell concocte avec assurance des plats d’une irrésistible suavité, en tirant parti d’ingrédients exceptionnels qu’il sublime dans de délicieuses sauces et des associations harmonieuses.

Le mot de l’inspecteur : « Que vous choisissiez un ceviche de cardeau réveillé par des zestes de citron vert et du melon cantaloup ou une salade de crabe de roche prise dans une gelée de maïs et déposée sur un velouté de maïs chaud et soyeux, vous découvrirez une cuisine de saison haute en couleur qui n’a rien d’inaccessible ni de maniéré. »

Le Coucou dégage une atmosphère des plus séduisantes, à la fois classique et tendance. Les convives s’attardent volontiers en fin de soirée pour profiter du service exceptionnel et du spectacle offert par la cuisine ouverte où s’affaire le personnel. Si la carte est résolument française, Daniel Rose n’en insuffle pas moins une bonne dose de personnalité à chacun de ses plats. Une sélection dite de « gourmandises » revisite les classiques, tels les quenelles de brochet ou les ris de veau sautés crème de tomate.

Le mot de l’inspecteur : « Le lapin est présenté en trois actes, des cuisses doucement braisées servies avec de petits légumes dans un consommé limpide, un râble farci et son jus rustique, et enfin ce qu’il reste accompagné de délicieux oignons enrobés de moutarde. »

L’avant-poste de Dan Barber à New York témoigne du plus grand respect pour les produits utilisés en les altérant le moins possible, pour les laisser exprimer au mieux leurs saveurs. Ce lieu intimiste et raffiné est plus populaire que jamais, et le personnel partage à l’évidence la passion et la satisfaction du chef.

Le mot de l’inspecteur : « Un menu unique qui varie selon la saison et met en avant les légumes en provenance de la ferme Blue Hill at Stone Barns, dans le nord de l’État, auxquels il associe céréales et  autres protéines. »

New-Yorkais de naissance, le chef Christopher Cipollone, formé dans certaines des meilleures cuisines de la ville, fait sensation avec Francie, un restaurant ayant élu domicile dans un impressionnant bâtiment paré de pierres calcaires. Nommé d’après le personnage principal d’un roman de Betty Smith, cet inoubliable havre d’élégance possède un beau parquet en bois de frêne avec une mosaïque centrale, des murs de brique rouge apparente et un plan de table aéré.

Le mot de l’inspecteur : « La cuisine ouverte est la scène sur laquelle évolue l’équipe, que l’on regarde avec attention préparer et finaliser les assiettes. C’est à l’évidence une main assurée et délicate qui façonne les pâtes – des rigatonis mêlés à un potiron de Calabre doux et charnu, servis avec une savoureuse saucisse italienne). Le “pithiviers” doré, farci de légumes émincés et de lentilles, est sublimé par un généreux curry de noisettes. »

Points de vue époustouflants et bonne chère : c’est ce que parvient à offrir cet élégant établissement, logé dans un gratte-ciel historique, à quelque 60 étages au-dessus de Manhattan. Son panorama ne déçoit pas. Le chef, Justin Bogle, et son équipe piochent dans une épicerie internationale pour proposer des compositions ambitieuses et inventives, tirant le meilleur de chaque saison.

Le mot de l’inspecteur : « Les huîtres façon Manhatta avec uni et sabayon de champagne sont une entrée en matière qui respire le luxe. Le canard affiné et snacké sur la peau, agrémenté de kaki et d’endive, et accompagné d’une purée de patate douce japonaise à la chair blanche, est quant à lui proprement exceptionnel. »

Divinement situé à l’ombre du pont de Brooklyn, ce monument de la gastronomie en met plein les yeux avec sa vue sur la Skyline de Manhattan. Les lieux invitent clairement à se mettre sur son trente et un (la veste est d’ailleurs encore exigée pour les hommes).

Le mot de l’inspecteur : « Avec un tel cadre, cette adresse est et restera un incontournable pour les soirées romantiques. Le menu vous laisse le choix entre les gnocchis à la ricotta de Brooklyn nappés d’un beurre noisette à la truffe et le bar sauvage accompagné d’une croquette de pomme de terre garnie de homard. »

Saga est le joyau du 70 Pine Street, où se dresse une tour emblématique de plus de 60 étages. Les lieux, uniques, disposent d’une terrasse sur laquelle on peut déguster un apéritif, tout en se délectant de la vue. Les salles sont aménagées avec un mobilier habillé de velours pêche et émeraude, des tables de marbre vert et des touches de pierre taillée. Cependant, James Kent ne laisse jamais le cadre voler la vedette à sa cuisine : avec sa brillante équipe, il régale ses clients de compositions d’inspiration urbaine où triomphe le luxe.

Le mot de l’inspecteur : « Caviar et foie gras sont à la demande, tout comme les fruits de mer à la sauce laksa ou le canard affiné, révélant les influences marocaines du chef, le tout accompagné de pain plat grillé, de yaourt fouetté et parfumé au citron confit, ainsi que de houmous de carotte et harissa. »