Notre sélection des meilleurs pubs à Londres

Comme tous les meilleurs pubs britanniques, le Bull & Last possède un charme rustique, une équipe sympathique et une cuisine qui tient au corps. Les plats y sont copieux, les saveurs généreuses ; difficile de résister à l’appel du steak de bœuf shorthorn (viande tendre persillée à la saveur délicate) accompagné de frites triple cuisson. Pour profiter au mieux de l’ambiance, prenez place dans la salle au rez-de-chaussée. Les voyageurs fatigués pourront poser leur valise dans l’une des sept chambres élégamment meublées où un vrai petit-déjeuner cuisiné ne manquera pas de les séduire. Les chiens sont les bienvenus, on les croise d’ailleurs de retour d’une promenade dans le parc de Hampstead Heath.

Rien de surprenant à ce que la cuisine soit très aboutie dans le seul pub londonien étoilé et il est d’autant plus admirable que l’établissement soit toujours resté fidèle à son identité. Les saveurs sont tranchées et la carte est largement ancrée dans les grandes traditions culinaires, les accents contemporains ne transparaissant que subtilement dans le dressage. Ici la pièce maîtresse est le le plat cuisiné ; mention spéciale au gibier ainsi qu’à la sélection du dimanche, elle aussi particulièrement appétissante.

Le toit-terrasse à l’étage est une des grandes attractions de ce pub de quartier traditionnel, où peu de lieux proposent de boire un verre et de se détendre aussi agréablement par une journée ensoleillée. Les propriétaires ont fait leurs armes au célèbre St. JOHN. Ils en ont gardé l’approche pragmatique et le principe d’une cuisine britannique saine qui ne lésine pas sur le goût. Pour les petites réceptions, il est possible de louer la cave à vin conçue en collaboration avec le designer italien Martino Gamper, et de se faire servir par les chefs.

Cet établissement des plus classiques semble tout droit sorti de la campagne anglaise. Il a vu le jour au milieu du 19e siècle en servant des rafraîchissements aux bouviers qui conduisaient leur bétail à Smithfield Market. Comme l’indique son nom, les viandes découpées sur place sont sélectionnées avec soin. La carte ne manque toutefois pas de variété puisqu’y figure également un saumon gravlax à la betterave. Un succès dont le restaurant est victime, aussi convient-il de réserver une table longtemps à l’avance.

Si les lieux ont conservé l’accueillante apparence et l’atmosphère d’une brasserie traditionnelle, on s’aperçoit bien vite que la cuisine du Baring est un cran au-dessus de la tambouille habituelle des pubs. La carte reflète les influences européennes et la qualité l’emporte sur la quantité. Au menu du dimanche, on trouve du pigeon ramier rôti, du porc Ibaïama (issus de porcs élevés au Pays basque) et une côte de bœuf normande à partager.

Les pubs font l’attrait de King’s Road depuis que l’avenue a cessé dans les années 1830 d’être une voie privée réservée au passage du roi Charles II. Aujourd’hui, le bâtiment a retrouvé sa gloire victorienne d’antan grâce à ses boiseries, ses tuiles de faïence colorées et son lustre, et il y règne une atmosphère décontractée et chaleureuse. Au menu figurent les classiques sans prétention qui font mouche à tous les coups comme le jambon, œuf et frites, réalisé toutefois avec une touche de modernité. La carte des vins rappelle – s’il le fallait – à coups de grands crus qu’on est bien ici dans un établissement du quartier huppé de Chelsea.

En ouvrant ses portes juste avant le premier confinement, The Clarence Tavern s’exposait à des débuts difficiles, mais le pub a surmonté l’épreuve et fait aujourd’hui partie des incontournables du quartier de Stoke Newington. L’atmosphère est celle d’un bistrot londonien typique ; et s’il ne se prend pas au sérieux, l’établissement s’attache néanmoins à servir une cuisine de qualité. Les plats sont généreux et savoureux, le service est assuré par une équipe adorable, à la fois jeune et bien organisée.

L’ouverture du Devonshire fin 2023 a fait grand bruit. À la fois troquet spécialisé dans les belles pintes de Guinness et restaurant sans fioritures, l’établissement s’est vite révélé très populaire. Le mérite en revient pour partie au copropriétaire Oisín Rogers, un Irlandais qui a de la bouteille et possède cet instinct grégaire si utile dans le métier. La cuisine, elle, est simple, authentique et s’appuie principalement sur des mets grillés – côtelettes d’agneau, côtes de porc et autres pièces de bœuf.

Le chef propriétaire Max de Nahlik est passé par les fourneaux de plusieurs pubs londoniens avant de reprendre l’établissement connu autrefois sous le nom de Princess Victoria. Il y a ajouté sa patte, notamment en lui conférant un tout nouveau nom, The Holland. Le lieu, avenant et chaleureux, dispose d’un véritable espace bar et sait se passer de toute coquetterie. Le produit est mis en avant dans une carte à la fois concise et très séduisante. Pensez à réserver une table pour le déjeuner si vous voulez être sûr de pouvoir y goûter.

Les quartiers chics cachent parfois aussi des pubs à forte identité. C’est le cas du Victoria, niché dans les rues arborées d’East Sheen. Le chef Paul Merrett est passé par les pianos de certaines des meilleures cuisines londoniennes avant de poser ses valises ici, où il supervise une carte dominée par les grands standards que sont le fish & chips de haddock ou encore la tourte du moment. Le dimanche, on y sert évidemment le traditionnel rôti, et six chambres sont disponibles pour qui voudrait prolonger son séjour.