Les meilleurs restaurants de Chelsea à Londres

Ce Bibendum qui habille les façades Art déco de l’un des premiers « bâtiments publicitaires » : vous l’avez ? C’est le « Bonhomme Michelin » ! C’est en 1911 que l’emblématique Michelin House au style Art déco a ouvert ses portes pour abriter le bâtiment commercial de la filiale anglaise de la Manufacture. Très vite et jusqu’à aujourd’hui, elle s’est imposée à ce carrefour comme un symbole de Chelsea. C’est d’ailleurs ici qu’a été publié le tout premier Guide MICHELIN des Îles britanniques, à l’occasion de son inauguration. Depuis 2017, le restaurant du premier étage, le Bibendum, accueille le chef Claude Bosi, qui twiste son expertise de la cuisine française avec une bonne dose de créativité. Dans l’assiette, cela donne des assiettes maîtrisées aux saveurs audacieuses.

Avec son ambiance de resto de quartier et sa cuisine étoilée, Elystan Street a toujours su séduire. Dans cette ville qui rivalise de créativité, le lieu est jusqu’ici passé sous les radars, ce qui ne le rend que plus appréciable : son atmosphère chaleureuse et apaisante sied à merveille à une cuisine qui ne fait pas dans le sensationnel, mais maîtrise les valeurs sûres. Si vous cherchez à Chelsea un mariage de confort et de qualité, vous ne trouverez pas mieux.

Parée en toutes saisons de feuillages et de fleurs colorées, la façade bleue de cet ancien pub situé à l’angle de Cheyne Walk et de Cheyne Row semble concourir à l’exposition florale de Chelsea. L’intérieur dévoile un décor somptueux mais non moins coloré, avec au premier étage, une ravissante vue sur la Tamise. Le tout, comme souvent à Chelsea, offre un cadre chic pour faire bombance. La carte, résolument britannique, mise sur les poissons et les viandes grillées et l’indétrônable déjeuner dominical.

Si Gordon Ramsay est aujourd’hui mondialement connu, c’est ici qu’il a bâti sa réputation, dans une rue verdoyante, à quelques mètres du célèbre Royal Chelsea Hospital (qui accueille le non moins célèbre Flower Show, exposition florale incontournable pour les amateurs). Et en dépit de sa présence dans les médias du monde entier, il reste très exigeant concernant la qualité de son restaurant phare. Une envergure due en grande partie aux efforts du chef Matt Abé, qui réussit à interpréter avec une touche personnelle de légèreté et de délicatesse la cuisine sophistiquée et aboutie de Gordon Ramsay.

L’entreprise britannique Cadogan Estates, qui possède et gère une grande partie de l’immobilier du « borough royal » et d’autres quartiers prestigieux, a eu la brillante idée, il y a quelques années, de rendre piétonne Pavilion Road. Aujourd’hui, elle est considérée comme la plus longue mews de Londres (ces ruelles chics typiques de la ville aménagées en lieu et place d’anciennes écuries). Et c’est au cœur d’une enfilade de cafés, de boutiques et de restaurants que se trouve The Sea, The Sea : un établissement de poissonnerie-épicerie qui tient commerce en journée et se transforme, le soir en restaurant intime. Constamment renouvelée, la carte est fonction de la pêche du jour et propose différents plats à base de poisson cru ou saumuré.

Tenant davantage du petit éden aux pelouses manucurées que du parc citadin, Chelsea Green contribue à la charmante ambiance de village du quartier. Donnant sur cette place verdoyante, la Wild Tavern respire le soleil de la Méditerranée, tandis que sa carte exprime tout son amour pour l’Italie. Poissons et viandes de premier choix sont préparés avec simplicité, dans le plus grand respect des produits, et c’est tout ce qu’on aime. Quant aux plats de pâtes, allez-y les yeux fermés, ils sont incontournables. En hiver, un poêle à bois vient réchauffer l’atmosphère de cet accueillant décor alpin.