The Margi

Dans les imaginaires épris d’apnée sous-marine et nourris aux mythes de la grande bleue, les sœurs Cyclades tiennent la corde depuis près de 50 ans. Quand Amorgos, Mykonos, Paros et Santorin la très belle finiront par manquer d’air, il sera donc toujours temps de regagner l’Attique à la nage pour profiter des plages huppées de Vouliagméni, épicentre de la riviera athénienne, situé à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale grecque.

Entre bleu céruléen et tons sable, la collectionneuse d’art Maria Stavridis y tient un boutique-hôtel au luxe discret, plus ouvert aux vents méditerranéens que beaucoup d’escales en mer Égée. Malgré une élégance classique à la limite de la prudence, due pour partie à la présence d’œuvres et de meubles loin de briller par leur actualité, les presque 90 chambres et suites du Margi réunissent toutes les conditions du confort moderne : espaces baignés de soleil, literies haut de gamme, marbre des salles d’eau, gamme de bain Korres et terrasses privées avec vue sur les yachts de la marina ou la pinède environnante.

Des ambiances musicales du Malabar à la cuisine sophistiquée du chef Xenofon Polymeros, les heures séparant le cocktail du dîner et le dîner du bain de minuit s’écoulent plus doucement au Margi. Les yeux dans la piscine de l’hôtel, le corps alangui sur des coussins et le visage éclairé à la lanterne, il vous sera même difficile d’envisager une sortie. Si toutefois vous en trouviez le courage, la côte regorge de plages chics et d’anses romantiques, de parcours de golf et de courts de tennis, de quoi mettre plusieurs mondes entre soi et un chaos athénien pourtant très proche.