SO Vienna

On prend les paris ? Même si avez votre rond de serviette dans quelques palaces de la planète, vous serez bluffés par ce Sofitel signé Jean Nouvel. D’une simple tour rectangulaire, le maître a conçu LE nouveau monument d’une ville qui n’en manquait guère. Spectaculaire avec son éclairage qui varie au fil des heures, le toit flottant en porte à faux, qui inonde de lumière le lobby et les étages, est devenu une icône locale. Au même titre que Stephansdom, la cathédrale gothique baroque qui lui fait face. Ici, l’ancien et le contemporain se répondent, et l’on dîne, au dix-huitième étage, sous un plafond changeant de l’artiste Pipilotti Rist qui fait écho aux mosaïques polychromes du toit de l’église. Évidemment, le contenu de votre assiette mérite aussi toute votre attention, la carte du restaurant Le Loft étant pilotée par le chef Antoine Westermann dont le restaurant alsacien est triplement étoilé au Guide MICHELIN.

La « Nouvel touch » est aussi évidente dans les chambres. Ode au dépouillement et à la géométrie, elles livrent sa vision du luxe contemporain : environnement monochrome blanc ou gris, angles vifs du mobilier, repose-pieds posés comme un bloc de béton ou un rocher dans un jardin zen… Elles pourraient sembler austères ailleurs, mais ici, après une surdose de dorures et d’immeubles Jugendstil, on apprécie, qu’on soit là pour le tourisme ou le business. Dans les deux cas, on ne saurait trop recommander un passage au spa, totalement apaisant avec son plafond en aluminium rétro-éclairé et ses LED colorées. Ou un footing aux Vienna Woods. Ou un tour sur la grande roue du film Le Troisième Homme ? Pas besoin de demander le chemin, vous les voyez de vos fenêtres.