Masseria della Volpe

La province de Syracuse n’a pas à faire trop d’effort pour valoriser sa grandeur panoramique : une cuisine fraîche et généreuse, des espaces immenses, des paysages qui font rêver, et un silence fait pour la contemplation. Liez le tout à une ferme restaurée du 19e siècle, et vous obtiendrez le Masseria della Volpe. Alangui dans la verdure des faubourgs de Rosolini, au sud-est de l’île, l’endroit capture bien cette dolce vita à la sicilienne, un monde où tout n’est que vignobles, collines dodues et mer ionienne en surbrillance.

La fertilité des sols saute aux yeux. Outre les agrumes et les légumes du potager bio, la propriété déborde d’oliviers, de palmiers, de caroubiers et de cyprès. En espaçant les équipements – chambres ici, les suites là, piscine chauffée par ici, pétanque et tennis par là – les propriétaires créent un lien d’ordre subliminal entre l’homme et cette richesse verte. Mais l’ambition écologique va plus loin : énergie solaire, bien-être responsable et cuisine sourcée. À l’heure du dîner, si la météo le permet, optez d’ailleurs pour la terrasse du Codarossa. Le coucher de soleil justifie largement le fromage et le dessert.

À l’intérieur, les chambres se montrent à la hauteur : rusticité maîtrisée, vieilles pierres, tons pastel harmonieux, artisanat et lumière naturelle pour une transition sans à-coups. Les chambres sont livrées avec l’écran plat (des fois qu’il pleuve des hallebardes…), le Wi-Fi gratuit, et de quoi faire résonner sa musique. Malgré cela, les jardins privés et les balcons de certaines chambres devraient avoir votre préférence. Enfin, rapport au nom du lieu, l’animal sauvage qui dort en vous prendra beaucoup de plaisir à courir la campagne les soirs de pleine lune.