Avalon Hotel Beverly Hills

Pour les étoiles d’Hollywood Boulevard, il restera à jamais le Beverly Carlton. Mais à sa reprise en 1998, cet ancien motel est devenu l’Avalon, un nom à consonance arthurienne pour une boutique rétro-moderne au charme fifties, hantée par les esprits et le mobilier contemporain de plusieurs designers disparus — de Eames à Noguchi en passant par George Nelson — et entièrement repensé par les architectes de la firme californienne Koning Eizenberg. A dire vrai, seul le parfum de Marilyn Monroe, qui logea longtemps au Carlton, flotte encore autour de sa piscine en sablier.

Anormalement calme et abordable pour un hôtel aussi proche du Golden Triangle formé par Beverly Hills, Bel-Air et Holmby Hills, l’endroit offre des niveaux de confort et de style digne de n’importe quelle franchise moderne estampillée 90210. Ses chambres, au kitsch tempéré par une palette de couleurs plutôt tièdes, ne manquent de rien — salles de bain dernier cri, lits dessinés à l’italienne, atmosphère feutre et moquette — et raviront les voyageurs d’affaire désireux de faire le point, loin de la maison, loin des enfants, dans un esprit d’entreprise purement Mad Men.

Que vous soyez en exil forcé le temps d’un week-end ou en vacances prolongées, les solutions de couchage vont du simple canapé-lit aux chambres doubles des villas, dotées de tout ce qu’il est possible d’offrir à une célébrité en disgrâce ou souhaitant simplement garder l’anonymat. Doté de tables en Plexiglas et d’alcôves privées, le Oliverio se révèle quant à lui un restaurant italien de quartier plutôt haut de gamme, loin de toute formalité encombrante.

Veuillez noter : Les chambres sont réparties entre plusieurs bâtiments séparés. Toutes les chambres de la catégorie Premium, les suites 1 chambre et quelques chambres Classic Queen se trouvent dans le bâtiment principal, dit Olympic Tower. Toutes les autres chambres et suites — Deluxe, Junior Suites, Penthouse Avalon et les autres Classic Queen — sont situées dans les bâtiments adjacents.