Banyan Tree Macau

Si pour vous, comme pour nous, le groupe Banyan Tree est synonyme d’amour à la plage, de villas privées et de côtes parmi les plus belles du Sud-Est asiatique, le choix de Macao peut d’abord paraître surprenant. A vrai dire, la « Vegas de l’Orient », avec ses casinos dernier cri et son clinquant absolu, n’est pas le lieu rêvé pour ouvrir un éco-resort. Le truc avec Banyan Tree, c’est qu’ils s’adaptent vite et bien à toute sorte d’environnement. Pour changer de la mer, c’est donc le ciel que vise le groupe avec un resort urbain, partie intégrante du complexe géant Galaxy Macau — plages artificielles, multiplexes, casinos, trois hôtels grand luxe —, et 246 suites au top dans bien des domaines.

Déjà, clairement, le vrai luxe, c’est l’espace. Chaque suite dispose de sa propre piscine intérieure, orientée pour offrir des vues grand angle sur la skyline de cette mecque asiatique du craps virtuel et de la roulette cosmique. La hauteur sous plafond et les baies vitrées procurent vite un sens aigu de supériorité, tandis que le mobilier, rigoureusement géométrique, et les miroirs massifs cohabitent en parfaite harmonie avec des pièces d’artisanat chinois et des lampions design. Un hôtel de cette trempe respire le sérieux, mais donne aussi le sentiment qu’un bon massage relaxant vous attend derrière chaque porte, à commencer par celle du salon de votre Spa Suite.

Ceux voulant couper l’éthique « luxe zen » Banyan Tree avec une forme d’opulence Macanaise plus affirmée opteront pour la Pool Villa, sorte de penthouse de 450 m2 avec toit-terrasse à tomber à la renverse, jardin privé et piscine très grand format. Ce genre de suite propose un service de majordomes et de chefs à domicile. N’hésitez pas cependant à vous aventurer jusqu’aux tables du Saffron, restaurant signature du groupe, spécialisé dans les fruits de mer à la thaï. Voire même plus loin, hors des frontières du resort, où vous attend un monde étrange et merveilleux, plus allumé que Las Vegas et Dubaï réunis.