Hansar Hotel Bangkok
Le vert est d’ailleurs le fil rouge du bâtiment, inspiré des principes de l’architecture passive. Des murs végétaux encadrent le lobby, absorbant la pollution automobile, rafraichissant l’atmosphère, rendant toute climatisation quasiment inutile. L’air circule librement dans les parties communes à ciel ouvert et les patios abondamment plantés. Et puis, d’ici, on peut pratiquement faire l’impasse sur les légendaires embouteillages de Bangkok. Avec trois restaurants et un bar à jus, petites et grandes faims, de nourritures locales ou internationales, peuvent s’assouvir sur place, sur de vastes terrasses. Puis, si l’on a fini d’explorer à pied ce quartier chic à la fois résidentiel et commerçant, le Skytrain toute proche vous emmènera aux malls de la Place de Siam, et de là, partout ailleurs : temples, canaux ou marchés flottants.
On regagne en fin de journée sa suite toute de bois et de soie thaïe vêtue, avec son lit posée sur une estrade, ses cloisons coulissantes, ses lampes de chevet en bois et papier ou sa baignoire îlot en terrazo. Un luxe d’une telle sobriété qu’elle évoque plus, au voyageur occidental, le Japon que la Thaïlande. Autres options ? Un tour au spa Luxia, aux soins incontestablement inspirés, eux, par la tradition thaï. Ou un plongeon dans la piscine à débordement du huitième étage, carrelé d’un patchwork de mosaïque vert, bleu et turquoise. Oui, c’est vrai, on y nage avec vue sur la tour d’en face, mais elle fait tout de même trente mètres de long. Une mégalopole étouffante et harassante, Bangkok ? Vraiment ?
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