Hotel Topazz Lameé

Si vous êtes fin connaisseur de design viennois, alors la structure très caractéristique de l’Hotel Topazz vous remettra immédiatement à l’esprit le célèbre vase en argent de l’artiste sécessionniste Koloman Moser. Si vous n’avez jamais entendu parler de Moser, vous comprendrez tout de même le message : cette Vienne-ci est moderne, pour ne pas dire moderniste, et le Topazz n’a pas une minute à perdre avec l’architecture classique des grands hôtels du coin.


Le Topazz fait également de gros efforts en direction du vert, de sa construction à bas impact environnemental jusqu’à sa faible consommation énergétique, en passant par sa cuisine locale, de saison et strictement sourcée. Si l’ensemble s’avère plutôt menu, les chambres ont trouvé le truc pour grignoter l’espace : des surfaces décloisonnées, des fenêtres-hublots avec matelas intégré pour rêvasser derrière la vitre et une palette monochrome gommant en douceur les coins plus sombres. Ce design contemporain résonne sur plusieurs décennies à travers le vingtième siècle, de quoi marquer les esprits.


Avec une petite trentaine de chambres, l’hôtel ne joue pas dans la cour des grands, le Salon Topazz, avec son service de petit-déjeuner et de snacks à toute heure, constituant l’essentiel des parties communes. Mais l’hôtel ouvre d’autres portes, grâce à certaines connexions bien senties : de l’autre côté de la rue, un restaurant assez renommé, le Bloom, appartient à un hôtel du même groupe, et permet de s’aérer grâce à un jardin sur le toit très en vue(s).