The St. Regis Rome

Sorte d’équivalent romain du Crillon parisien ou du Waldorf Astoria new-yorkais, le Saint Regis est l’un de ces monuments de l’hôtellerie grand luxe sur lequel le temps n’a jamais eu prise. Fondé par César Ritz en 1894, aujourd’hui propriété du groupe Starwood, ce palace historique reste le plus somptueux d’une ville où la concurrence est pourtant loin de démériter, c’est dire le niveau d’exigence imposé aux petites mains du service comme aux rénovateurs en tout genre. Les naïades montées en fontaine sur la Piazza della Repubblica en batifolent encore.


Sans doute proche de celui que pouvaient ressentir les figurants engagés sur le tournage du ‘Guépard’ de Visconti, l’éblouissement commence dès le hall. Moulures, dorures, lustres en cristal, carrelages de marbre, ascenseur XIXème et mobilier d’époque, le faste du Saint Regis dépasse vite l’entendement humain. Dans un mélange éclatant de styles Louis XV, Régence et Empire, les 138 chambres et 23 suites sont à l’avenant. Immenses rideaux de velours rouge, passementeries princières, méridiennes turquoise ou couleur d’olive, secrétaires en chêne verni, vos jours et vos nuits ne manqueront certainement pas d’éclat. Pendant ce temps-là, dans les salles de bains, le marbre polychrome fait son festival.


De renommée mondiale, le Vivendo tout en soie et argent du chef Francesco Donatelli compte parmi les restaurants les plus primés d’Europe. Tête-à-tête romantique ou ambiance cossue plus moderne dans les salons du Grand Bar, les plus grands succès de la gastronomie italienne se dégustent à l’envie. Pour accompagner vos repas, la cave privée du Saint Regis affiche quant à elle pas moins de six cents références de vins, locaux et étrangers. Les salles de conférence y sont d’anciennes salles de bal, les salles de réception d’anciennes salles de banquet, dire que ce palace fait les choses en grand est au-delà de l’euphémisme.