The Carlyle, A Rosewood Hotel

Voici le Manhattan version vieux continent, dans l’Upper East Side, dans lequel résident les bourgeois qui n’aiment pas trop le “m’as-tu-vu“ (à l’exception des politiques). Pour beaucoup d’entre nous, le Carlyle ressemble tout à fait à l’image que l’on se fait du New York des années 1950, celui de JFK et de Marylin, celui des films noirs et des comédies romantiques les plus émouvantes.

Récemment rénové sans pour autant que quelque nouveauté y ait été ajouté, les intérieurs rappellent avec une certaine nonchalance ceux de l’Empire britannique. Le Carlyle se fiche des fantaisies de l’industrie hôtelière contemporaine : ici, le siècle dernier reprend ses droits, comme le prouvent ces employés discrets aux allures démodées, tout droit sortis d’un roman de Truman Capote ou de Sinclair Lewis.

A deux pas du Central Park, du Whitney Museum ou de Madison Avenue, à une distance raisonnable du quartier des plus belles boutiques du monde, l’hôtel n’a rien à envier côté situation géographique à ses concurrents. Ce quartier est plein de belles galeries de designers, du niveau de Barneys, par exemple, et son côté résidentiel en fait l’un des plus côté au monde.

Que les voyageurs ici pour affaire prennent note : le Carlyle n’est pas exactement un hôtel business, ce qui signifie que le personnel ne saura pas brancher votre ordinateur portable à un fax ou à une imprimante. Pareil pour les plus décadents d’entre vous : si vous êtes ici pour festoyer et espérer être pris en photo aux côtés de Leonardo DiCaprio, il y a vers downtown des hôtels qui vous conviendraient plus (consulter le time out dans ce cas). mais concernant l’aspect classieux et “old-school“ de Manhattan, croyez-nous, c’est ce qu’il existe de mieux.