SLS South Beach

À qui doit-on le SLS South Beach ? À la combinaison de quatre cerveaux : le prolifique Philippe Starck, visiblement chauffé à blanc par le soleil de Floride ; l’oiseau de nuit Sam Nazarian, déterminé à mettre à mal la concurrence ; à Lenny Kravitz, designer d’un soir chargé de transformer les meilleures suites de l’hôtel en salles de jeu estampillées « rock et plaisir » ; et enfin, à l’Espagnol José Andrés, chef dont les cuisines occupent ce qui aurait dû être un hall.

Commençons l’exploration du lieu par la piscine : avec ses palmiers, ses transats, son canard en argent massif de 300 kilos et ses cabanons les pieds dans l’eau, elle est le véritable centre névralgique de l’hôtel. Elle est aussi le centre du Hyde Beach, troisième franchise Hyde Lounge après celle de L.A. et Vegas.

Même en entrée de gamme, les chambres sont des lieux de partage. Si vous voyagez seul, posez-vous au bar de l’hôtel, un cocktail à l'azote liquide dans la main, pour ne pas le rester. Des miroirs sont accrochés au-dessus des lits, on trouve des applications « Champagne Now ! » dans les smartphones maison, les chaises longues ont des airs de trônes royaux et l’ensemble, signé Starck, rend hommage à Madame de Pompadour, illustre maîtresse de Louis XV. Que dire d’autre ? Que l’immeuble Art déco date de 1939, qu’il fut pendant longtemps le plus haut de Miami et que, vu le casting de rêve énoncé plus haut, vous n’êtes pas près de vous ennuyer.