Dorado Beach, a Ritz-Carlton Reserve

La plage de Dorado au Porto Rico a vécu son âge d’or dans les années 60, quand des gens comme Elizabeth Taylor et John F. Kennedy succombaient au glamour irrésistible du pays. Dans les décennies qui ont suivi, l’île a connu des hauts et des bas, délaissée sans doute au profit de destinations plus exotiques et lointaines. Mais avec l’arrivée du Dorado Beach, a Ritz-Carlton Reserve, il est clair que cette plage (et l’île avec elle) va connaître un retour en grâce.

« Reserve » n’est pas le mot utilisé par Ritz-Carlton pour dire « Resort ». Les Réserves sont de fait les hôtels les plus luxueux et extravagants de la collection Ritz-Carlton. Au Dorado Beach, cela se traduit par des chambres immenses en front de plage, un service de majordome aux petits soins, et un spa plus vaste que la plupart des resorts, prenant ses aises sur deux hectares de terrain, incluant deux salles de traitement perchées dans des arbres.

Les suites sont somptueuses, dans un design contemporain avec pas mal de clins d'œil à l'histoire de la propriété. Chacune dispose d'une baignoire profonde et d’une douche extérieure, et chacune fait directement face à la mer. Ces suites contemporaines — avec des résidences comprenant de deux à quatre chambres à coucher — constituent la plus grande partie de l'offre du Dorado Beach, une offre en soi extraordinaire. Mais la pièce maîtresse reste le Su Casa, une reconstruction détaillée de la maison de plantation originelle de Clara Livingston. Cette maison façon hacienda dispose de quatre chambres, d’une cuisine entièrement équipée et d’une piscine à débordement. En termes de luxe et d’atmosphère, la suite présidentielle classique prend une claque.

Pour boire et manger, on trouve sur place Mi Casa, un restaurant espagnol signé José Andrés, ainsi que Encanto, un bar-grill de plein air, et le Positivo Sand Bar, endroit parfait pour siroter un cocktail dans le soleil couchant. Le tout exécuté de main de maître, en accordant une grande attention à l’environnement immédiat de l’hôtel, ce qui n’aurait pas manquer de plaire à Laurance Rockefeller, promoteur du Dorado Beach originel.