The Upper House, Hong Kong

À Hong Kong, on ne badine pas avec le luxe. Certains hôtels-boutiques ont placé la barre si haut qu’il devient d’ailleurs difficile de ne pas tourner de l’œil devant une telle débauche d’énergie créatrice. Et puis il y a les endroits comme le Upper House, sorte de médiatrice tracée entre l’hôtel effrontément stylé et la clinique passée en mode automatique, un endroit pour qui, finalement, tout est dit dans le nom : « Upper » pour son brin d'arrogance branchée, « House » pour cette impression agréable de ne pas y perdre pied.

Avec sa « petite » centaine de suites, ses lignes sobres et méticuleuses signées par le designer Andre Fu, son souci permanent de la symétrie horizontale, l’Upper House fait donc figure de nouveau classique dans l’hôtellerie de luxe asiatique. Beaux volumes et grands espaces, vues immenses et sans rupture sur la skyline, commodités d'hygiène dernier cri, unicité de tons, confort d’assises d’où ne dépassent que de rares accoudoirs, l’hôtel joue la carte de l’élégance adulte contre l’esprit de jeunesse, sans jamais tomber dans l’austérité.

Hong Kong ne serait pas Hong Kong sans quelques fantaisies technologiques et un minimum de plaisir tactile. Toute modulation de chaleur, de lumière ou d’ambiance est donc commandée par iPod Touch. Sorti de l’intimité des chambres, l’Upper House se distingue par son excellente table, le Café Gray Deluxe, ouvert en partenariat avec le chef suisse Gray Kunz, et sa vue panoramique sur Victoria Harbour. Une pelouse de plein air, située au sixième étage de l’hôtel, achève de faire la différence dans une métropole qui sait se montrer asphyxiante.