The Palms Turks and Caicos

On doit à un conquistador espagnol, compagnon de route de Christophe Colomb, d’avoir découvert le paradis tropical des îles Turques-et-Caïques. Quand Juan Ponce de Leon, alors gouverneur de Porto Rico qu’il avait colonisé peu de temps auparavant, accoste en 1512 dans cet archipel des Bahamas, le sable est déjà d’une infinie douceur et l’eau confondue avec le bleu du ciel. De conquêtes en conquêtes, l’archipel — 30 îles et 435 km2 — est aujourd’hui une colonie britannique et ses habitants — un peu plus de 20 000 —, des sujets de la Reine.


Au Regent Palms Hôtel, complexe hôtelier de 72 chambres et suites situé à 15 mn à peine de l’aéroport, impossible de détourner son regard de l’horizon. Comme un aimant surpuissant, cette ligne qu’aucun obstacle ne vient rompre, attire l’œil inlassablement. Des balcons des chambres, des terrasses des restaurants, de la piscine à débordement et même du jacuzzi d’extérieur, la vue vient plonger dans l’océan. Après l’œil, le reste du corps ne tarde pas à aller s’immerger. L’hôtel a tout prévu, les planches à voile, les kayaks pour partir à la découverte des massifs coralliens et même les cours de plongée sous-marine. Et que ceux qui n’aiment pas l’eau se rassurent, le tennis est ouvert nuit et jour et le terrain de golf n’est qu’à quelques minutes.


Très « Nouvelle Angleterre », la décoration marie avec bonheur les couleurs claires — blanc des vastes canapés, beige ou mastic des fauteuils — et une pointe de couleur locale dans de beaux jetés de lit en lin brodé. Les gastronomes se réjouiront de se savoir arrivés au pays de la langouste, les fumeurs respecteront la consigne de ne pas fumer dans les chambres et les connectés apprécieront le haut débit dans une île géologiquement si aride.