Cordis, Hong Kong

Avec près de 7 000 gratte-ciel, Hong-Kong a relégué New York au second rang des villes les plus « verticales » de la planète. Mégapole surpeuplée – le quartier de Kowloon est l’un des plus denses au monde – Hong-Kong est également une ville qui assume ses contradictions. À la fois temple d’une culture internationale tout en restant incroyablement populaire, elle ne demande qu’un éloignement de quelques kilomètres pour apprécier sa composition en archipel – 236 îles en tout – et l’immensité de ses collines couvertes de forêts.

L’irrésistible attraction vers le ciel se fait sentir au premier pas posé dans le hall du Cordis. Tour de verre qui s’épanouit vers les cieux, l’hôtel abrite en son sommet, sur son toit, une piscine d’extérieur chauffée. Si aucune des 50 suites que compte le palace ne se situe en dessous du trentième étage, c’est pour mieux succomber aux spectaculaires vues sur la ville. Dans les chambres, pas de modernité criante, mais un esprit années 30 revisité. Bois sombres, tables et fauteuils aux courbes arrondies, graphisme des moquettes, l’Art déco d’hier n’est pas loin et se confond parfaitement avec l’équipement technologique d’aujourd’hui.

Mais l’hôtel n’est pas tout, et la renommée du Cordis, Hong Kong la doit beaucoup aux différents restaurants qu’il abrite, notamment le Ming Court, restaurant étoilé au Guide MICHELIN dont le chef Tsang Chiu King pratique une cuisine cantonaise de haut vol. Pas moins de 350 références de vin du monde sont à la carte et les spécialités ont de quoi surprendre. Au Ming, qui doit son nom aux nombreuses répliques de poteries de la dynastie éponyme qui ornent ses murs, les ailerons de requin sont un classique de la maison, tout comme les ormeaux qui arrivent dans l’assiette en compagnie de quelques morceaux de méduse. À Hong Kong, il faut toujours savoir prendre de la hauteur.

Comment y aller : service de navette depuis l'aéroport international de Hong Kong au tarif de 140 HKD par personne, par trajet.