Au Soleil (Soultz-sous-Forêts)
Le chef Anthony Schauer, formé dans les belles maisons du nord de l'Alsace, accueille en compagnie de son épouse dans une maison au sobre cadre contemporain qui met bien en valeur sa cuisine bistronomique de saison, fraîche et goûteuse – à l'exemple de ce jambon persillé nappé d'une excellente sauce ravigote, ou de ce lieu jaune confit aux tomates, fenouil et basilic. Réjouissant !
Au Soleil © Au Soleil
Blue Flamingo (Strasbourg)
À l’abordage ! Tout de bois, de verre, d’acier et d’aluminium, ce restaurant flottant au look de péniche moderne est amarré au bord de la presqu'île André-Malraux. Très lumineuse, la salle à manger à fleur d'eau regarde les cuisines ouvertes sur l'arrière. Quant au toit-terrasse, il y règne un esprit ginguette séduisant. Dans l’assiette, le chef Benoit Migeon, ancien sous-chef Au Crocodile, distille une cuisine teintée de saveurs du monde, toute en couleur et fraîcheur, à l’image de ce thon mi-cuit, pastèque, chimichurri et féta.La Charrue (Sand)
Au sein d'une vénérable bâtisse de deux siècles d'âge, Nicolas Laurent (formé à bonne école du Chambard à l'Auberge de l'Ill en passant par le Vieux Couvent) fait ses débuts de chef seul aux fourneaux. Dans cette institution, il a privilégié sagement le changement dans la continuité. Si les classiques (filets de carpes et frites, salade, tarte flambée au lard paysan, presskopf) demeurent pour le plus grand plaisir des fidèles, il s'illustre aussi dans une veine plus moderne en choyant les produits nobles (homard, langoustine, etc.). Chambres pour l'étape.
Chez Yvonne - S'Burgerstuewel (Strasbourg)
Atmosphère animée dans cette winstub où l'on mange au coude à coude. La carte respecte la plus pure tradition alsacienne (coq au riesling, choucroute, jarret braisé) avec quelques suggestions créatives, comme ces makis alsaciens aux saveurs harmonieuses. Laissez-vous tenter également par les joues de porc confites fondantes à souhait avec une sauce au pinot noir des plus soyeuses. Une institution.
Chez Yvonne S'Burjertstuewel © Chez Yvonne S'Burjertstuewel
Miro (Ostwald)
Ouvrez les yeux sur ce Miro situé dans un parc bucolique au bord de l'Ill : mi-Ronan et mi-Robin, le premier en salle, l'autre en cuisine, se sont associés pour mieux y voir clair. Familier des gastronomies sud-américaine, japonaise et française, le chef régale avec une cuisine savoureuse et décomplexée, inspirée de ses nombreux voyages, à l'image de ce ceviche de loup à la thaï, ou de cette superbe entrecôte de bœuf argentin terminée sur les braises. Menu déjeuner à prix imbattable.
Miro © Robin Tomasetto
À l'Échevin (Colmar)
Au cœur de la "Petite Venise" et au sein de l'hôtel Le Maréchal, cette bâtisse à colombages impeccable abrite une bonne table à la déco très classique. Essayez de réserver en priorité une place dans la salle bleue sous charpente qui offre une vue sur la Lauch. Rien de classique en revanche dans l’assiette où le chef envoie une cuisine moderne bien ficelée, revisitant les classiques du terroir et de la gastronomie à coup de petites touches créatives, à l’image de cette langoustine, crémeux avocat, condiment mexicain, glace tequila.
À l'Échevin © À l'Échevin
Le Cammissar (Ribeauvillé)
En voilà un jeune chef qui n'a pas froid aux yeux. Dans cette bâtisse rouge à colombages du 15e s. restaurée à grand frais, il sort le grand jeu et convainc sans peine - la valeur n'attend pas le nombre des années ! Il signe une cuisine moderne de saison en choisissant avec soin de beaux produits où cuissons et textures se renforcent avec goût, comme sur cette noix d'entrecôte, pommes dauphine, girolles et artichauts frits : simple et efficace.
Le Cammissar © Le Cammissar/ Nadège ByLouna
Le Valtrivin (Lapoutroie)
Une adresse attachante qui fait assaut de gentillesse. En cuisine, une cheffe d’origine russe qui vit en France depuis toujours ou presque ; en salle son compagnon sommelier, bardé de récompenses et ayant travaillé à l'Espérance à Vézelay mais aussi à la Pyramide à Vienne. Son talent est au service d’une carte de… 3500 références – un livre entier est consacré à l’Alsace. Dans l’assiette, la cheffe signe une cuisine plutôt traditionnelle (à l’instar de cette côte de veau au four, sauce à l'ail noir), notamment avec les gibiers provenant de la chasse d'Olivier Nasti.
Le Valtrivin © Le Valtrivin /Albakov Valeria
Maison Grandclaude (Chaumousey)
À dix minutes d’Epinal, Nicolas Grandclaude s’est fignolé avec son épouse une bien jolie table entre les murs de cette ancienne maison de maître dont la décoration contemporaine (très réussie) joue la carte des matériaux bruts (comme le bois de chêne). Le menu-carte déroule une cuisine moderne et gourmande (à l’image de ce tataki de thon/pois chiche/artichaut/grenade), avec des plats où le visuel léché à souhait (comme sur cette tomate/burrata revisitée) rivalise avec les saveurs – bref, on se régale.
Maison Grandclaude © Christophe Fouquin
Logan Laug (Saint-Dié-des-Vosges)
Cadre contemporain, murs de briques blanches ou papier peint vert à motifs, parquet flottant, verrières, caves à vins vitrées face au comptoir de service. Une chose est sûre : le chef et entrepreneur Logan Laug ne néglige aucun détail, passion oblige ! Avec sa brigade, il soigne chaque assiette de cette cuisine moderne et fusion qui porte l'empreinte des nombreux voyages du chef en Asie. Quelques exemples ? Pastilla au chou blanc ; pluma de cochon Ibérique façon teriyaki, betterave et mûre.
Logan Laug © Emiliek
Le Lien (Belfort)
Le lien, ici, est celui qui unit ce jeune couple de restaurateurs (elle en salle et lui aux fourneaux) aux vignerons et aux producteurs dont le travail finit dans les assiettes et les verres de ce bistrot chaleureux. Cette cuisine moderne, twistée d’une pointe de créativité, mise tout sur des produits de qualité et de saison, traités avec le respect qui leur est dû. Deux menus au déjeuner, et une carte plus travaillée le soir. Un bon plan.
Le Lien © Le Lien
