The Shilla Seoul

Prompts à encenser sa cuisine ou ses cinéastes, les Occidentaux sont encore trop peu nombreux à aller voir la Corée de plus près et à considérer Séoul comme une destination à part entière, au même titre que Bangkok ou Tokyo. Capitale au passé tumultueux dont l’architecture peut sembler, de prime abord, anarchique, la ville se révèle pourtant facile à apprivoiser, si l’on choisit bien son point de chute.

Un peu à l’écart de l’hypercentre et de sa circulation harassante, mais à deux pas seulement d’un métro considéré comme le plus performant du monde, le Shilla Hotel permet de découvrir le meilleur de la culture coréenne : service légendaire, pâtisserie où les petits gâteaux sont présentés comme des bijoux, jardin de sculptures, bains traditionnels – qui n’ont rien à envier aux onsen japonais – et vue sur le parc de Jangchungdan, le plus ancien de la ville. Le décor contemporain, mêlant la pierre et le verre, les boiseries sombres et les lumières douces, évite à la fois l’écueil de l’austérité et celui du folklore.

Priorité au confort dans les chambres, toutes équipées du Wi-Fi, et cap sur la détente au spa Guerlain, dans la galerie commerciale, où Hermès côtoie les couturiers locaux. L’hôtel dispose de deux piscines, intérieure ou extérieure. Sous le dôme de verre de la première, vous nagerez, selon la saison, sous la neige ou sous une pluie de pétales de cerisiers. Mais c’est après quelques longueurs dans la seconde – spectaculaire, elle fait 25 mètres de long – entouré par les montagnes qui encerclent la ville, avec la forêt toute proche et les gratte-ciel en toile de fond, que vous tomberez définitivement amoureux et déciderez de revenir à Séoul.