Columbus Monte-Carlo, Curio Collection

Au royaume des embouteillages de limousines et des yachts de trente mètres avec équipage en livrée, on est tout étonné de découvrir un établissement comme le Columbus Monte Carlo, qui semble avoir décidé de prendre le contrepied du tape à l’œil ambiant. Derrière une façade blanche au petit air californien seventies, l’hôtel affiche en effet un luxe discret très reposant pour les yeux.

Les sofas, les moquettes, les grands abat-jours, les fauteuils de jardin s’habillent de beige et d’écru, de carreaux ou de rayures BCBG. De grands buis élégants et des rochers artificiels — clin d’œil au surnom de la Principauté ? — jalonnent une belle piscine, creusée dans un jardin exubérant surplombant la Méditerranée. Adoptant la même palette sobre et chic, les chambres avec balcon, donnant sur la mer ou sur la roseraie Princesse Grace, sont de taille conséquente, surtout vu le prix du mètre carré dans les parages ! Notamment les Junior suites, qui, avec leur vrai salon, n’ont de junior que le nom. Il y a du marbre dans les salles de bains, mais pas de robinets dorés, du cuir sur les têtes de lit capitonnées, mais aussi de grands fauteuils en fibres tressées beaucoup plus casual…

En soirée, on prend le frais en terrasse, dans ce quartier de Fontvieille gagné sur la mer dans les années soixante, et où résident beaucoup de « vrais monégasques ». Ceci dit, où qu’on soit à Monaco, on n’est jamais très loin des boutiques ni du Casino…