The Mandala Hotel

Au cœur même de la pimpante Potsdamer Platz, niché parmi les gratte-ciels futuristes et des sièges sociaux qui ne le sont pas beaucoup moins, le Mandala pourrait raisonnablement faire don de son nom à une marque d’isolant ou de double vitrage. Car une fois dedans, plus rien ne filtre du dehors, ni les bruits de trafic aux carrefours ni aucun signe d’une vie exacerbée par le tourisme. Ne restent qu’un panorama sublime et silencieux sur les lumières de la ville et les cimes du Tiergarten Park.


Moderne avec retenue, flamboyant en toute modestie, huppé mais sans un bruit, le Mandala apparaît comme le fils modéré de la galaxie boutique. Par-delà son lobby discret et ses mosaïques finement dorées, l’hôtel a mis le talent de ses designers au service de ses 166 suites, toutes différentes mais toutes également élégantes : lignes épurées, filtrage de la lumière naturelle, neutralité des tons, salles d’eau spacieuses, baies vitrées et balcons sur une cour intérieure calme, pour un sentiment enveloppant et presque immédiat de bien-être.


Plus tranquille encore, la terrasse du cinquième étage, celle d’un restaurant intime et gourmet logé sous une jolie verrière rétractable : l’un des secrets gastronomiques les mieux gardés de Berlin, le Facil du chef Michael Kempf est à l’image de l’hôtel, sophistiqué mais sans esbroufe. Mais le recoin le plus régénérant est sans aucun doute l’ONO Spa, magnifiquement dessiné par Braun & Braun, avec sa palette de traitements low et high tech, des massages balinais, lomi lomi et Abhyanga au traitement hyper moderne du Iyashi Dôme.