Ohla Barcelona

Bien sûr, Barcelone ne risque plus la pénurie d’hôtels-boutiques, c’est même plutôt l’inverse. Si le Ohla Barcelona sort du lot, c’est qu’il semble avoir fait l’inventaire des expériences précédentes pour en livrer aujourd’hui une synthèse très habile. Exemple : comment rester avant-gardiste dans une ville aussi branchée ? En donnant carte blanche, à l’extérieur, au sculpteur Frederic Amat qui a semé d’yeux surréalistes la façade à balustres de ce bâtiment gothique catalan. Nettement plus original que d’encombrer l’intérieur de rééditions (ou de copies) de fauteuils Starck, réflexe encore courant dans les parages.

Ici, décor et mobilier font plutôt profil bas : parquet de chêne clair, touches de couleurs pour les tapis ou les rideaux, du blanc, du gris et du noir partout ailleurs. De hautes fenêtres laissent entrer la lumière à flot jusque dans les salles de bains ouvertes, dont les vastes douches transparentes – bon à savoir… – donnent directement dans la chambre. Point fort de la maison, le service à la carte n’est pas réservé aux impressionnantes suites en duplex ou penthouses. On peut se faire masser en chambre, y grignoter 24 heures sur 24, choisir ses oreillers et même ses draps !

Comme les douches, la piscine sur le toit est entièrement vitrée. En ouvrant les yeux sous l’eau, vous ne perdrez pas une miette de la vue panoramique et comprendrez vite à quel point l’emplacement de votre hôtel est stratégique : en plein Barrio Gótico, surplombant la via Laietana et ses boutiques, à deux pas du musée Picasso… Pour dîner, vous êtes près de tout, loin de rien. Mais le Ohla Barcelona disposant d’un restaurant étoilé au Guide MICHELIN, le Caelis, d’un Gastro Bar aux tapas raffinées et d’un bar à cocktails en rooftop, il vous viendra forcément l’envie de les essayer. Les Barcelonais, eux, les ont déjà testés, approuvés, adoptés.