Les hôtels ci-dessous font partie de la sélection hôtelière du Guide MICHELIN. Chacun des plus de 5 000 hôtels de cette sélection a été choisi par nos experts pour son style, son service et sa personnalité singulière - et chacun d'entre eux peut être réservé sur le site et l'application du Guide MICHELIN.
À l’opposé des grandes chaînes hôtelières, les hôtels-boutique cherchent avant tout à être uniques. Ce sont des cocons de charme, au design recherché, à la personnalité marquée, qui jouent sur un style, un genre, un thème, et à l’atmosphère intime. Dans une ville célèbre pour la personnalité de ses hôtels, ceux-ci sont les plus audacieux.
Hôtel Providence, 10ème Arr. (Gare de Nord/Gare de l'Est)
Une adresse branchée derrière la Porte Saint-Martin, au confluent du Haut-Marais et du Bas-Canal, soit une terre relativement incognita en termes hôteliers, et l’occasion pour l’architecte de frapper fort d’entrée avec ce petit bijou de 18 chambres au passé coquin (un ancien hôtel de passe) et au charme parfaitement irrésistible. C’est l’architecte Philippe Medioni qui s’est chargé de donner une seconde jeunesse à l’immeuble 1854, posé sur une placette pavée comme on en voit plus.
Edgar & Achille, 2ème Arr. (Bourse)
Un hôtel parisien à vocation branchée ouvert dans une ancienne usine textile du micro-quartier de la Petite Egypte. Edgar est en fait le prénom du fils de Guillaume Rouget-Luchaire, le créatif à la base du projet. Après avoir fermé son restaurant du Marais, il s’est entiché de ce bâtiment désaffecté. Résultat ? Un boutique-hôtel décalé mais chic qui prend des airs d’installation arty grandeur nature, avec petit-déjeuner de compétition et vélos à disposition pour une balade dans le 2e arrondissement.
C.O.Q Hotel Paris, 13ème Arr. (Gare D'Austerlitz)
Delphine Sauvaget et Pauline d’Hoop, de l’Agence Favorite, sont bien connus pour leur travail dans des restaurants tendance, et ont reçu carte blanche pour le C.O.Q., leur premier hôtel. Le résultat, c’est un véritable hôtel de qualité finement exécuté, sans thématique fantoche ni attitude faussement « cool » , parfaitement adapté à ce coin de la rive gauche, près de la place d’Italie, quartier essentiellement résidentiel.
Les Bains, 3ème Arr. (Le Marais)
Thermes privés à partir de 1885, temple du clubbing prisé des célébrités dans les années 1980, Les Bains ont aujourd’hui été réinventés en boutique-hôtel grand luxe. Un endroit hybride, par ailleurs équipé d’une salle de concert et d’une boîte de nuit, et dont les chambres et les suites, étrangement, respirent le réconfort et la simplicité, véritables havres de luxe baignés de lumière et pensés pour vous passer du baume, quels qu’aient été vos excès de la veille. On ne tombe pas si souvent sur un boutique-hôtel qui nous fait nous souvenir de pourquoi, à la base, nous aimons tant les hôtels.
Château Voltaire, 1er Arr. (Musée du Louvre/Les Halles)
Ultra-chic, l’hôtel Château Voltaire tient son nom, non pas du grand philosophe des Lumières, mais de la marque de mode Zadig & Voltaire qui a rendu célèbre son propriétaire, Thierry Gillier. Pour cet établissement, il a confié au directeur créatif Franck Durand et au cabinet d’architecture Festen le soin de traduire son style en termes hôteliers, et le résultat affiche une classe digne de ses origines prestigieuses.
Sinner, 3ème Arr. (Le Marais)
Le groupe hôtelier EVOK, auquel on doit quelques-uns de nos établissements favoris comme le Brach et Nolinski, s’est inspiré des caractéristiques les plus variées du Marais, la preuve avec son nom : Sinner évoque à la fois les ordres ecclésiastiques qui se sont établis ici les premiers et l’individu en quête d’hédonisme.
Hôtel des Grands Boulevards, 2ème Arr. (Bourse)
Cet établissement a pris ses quartiers dans un hôtel particulier hérité de la Révolution. Pièce rare dans ce coin animé de Paris, elle est dissimulée des regards de la rue et accessible uniquement par un passage secret. Il y règne ce parfum de romance historique qui fait aujourd’hui sa signature, associé à un style maison de campagne moderne : un cocktail grisant que l’on doit à Dorothée Meilichzon.
Le Pigalle Paris, 9ème Arr. (Opéra Garnier/Pigalle)
C’est une histoire vieille comme l’immobilier : les quartiers rouges, miteux, mal famés et (donc) abordables pour les artistes et créatifs qui forment l’avant-garde du renouveau urbain, deviennent inévitablement un jour ou l’autre des quartiers qui montent et où le reste de la ville vient s’encanailler. C’est le cas de Pigalle, mythique quartier rouge du Nord de Paris. Avec pour conséquence heureuse, l’ouverture d’un authentique hôtel de quartier comme Le Pigalle.
Chouchou, 9ème Arr. (Opéra Garnier/Pigalle)
Si dans le langage courant, « chouchou » est un terme affectueux, dans le monde de l’hôtellerie parisienne, c’est le nom d’un petit hôtel de charme situé juste à côté du Palais Garnier. Il est chic et coloré, plein de personnalité, et son petit nom lui va bien – en contraste avec les grands hôtels du quartier. Un endroit amusant et stylé, mais aussi abordable.
Maison Souquet, 9ème Arr. (Opéra Garnier/Pigalle)
Paris étant Paris, la ville ne manque pas d’hôtels sexy. Mais la Maison Souquet, une authentique « maison de plaisir » de Pigalle transformée en cinq étoiles par Jacques Garcia, donne un petit coup de triste à la concurrence. Ici, juste en face du Moulin Rouge, le décorateur parisien a créé une forme de fantaisie à la fois opulente, pleine de mystère et légèrement surréaliste.
Brach, 16ème Arr. (Trocadéro)
Si on existe depuis suffisamment longtemps pour avoir assisté à nombre des étapes qui ont marqué l’évolution de Philippe Starck en tant que designer hôtelier, c’est un visage encore différent qu’il nous donne à voir à travers le Brach Paris. Cet hôtel du 16e arrondissement fait émerger des années 1970 un glamour des plus inattendus pour mieux coller au caractère de son bâtiment vintage. Cela se traduit par des panneaux de bois laqué, du cuir, du métal, des motifs vibrants aux tons terreux et des miroirs suspendus à peu près partout.
The Hoxton
Les hôtels Hoxton sont nés dans le quartier londonien du même nom. Ils auront donc toujours un accent britannique, mais leur première expansion à l’étranger prouve leur capacité à s’adapter à leur environnement. Et l’Hoxton Paris est une adaptation à bien des niveaux, puisqu’il est le fruit de la transformation d’une demeure du 18e siècle située dans un coin particulièrement branché du 2e arrondissement en un hôtel boutique chic, moderne et relativement abordable, véhiculant le style signature bohémien-chic de l’Hoxton.
Madame Rêve, 1er Arr. (Musée du Louvre/Les Halles)
La rénovation de l’un des grands monuments parisiens qu’était la Poste du Louvre, a révélé le côté glamour de cette structure du 19e siècle. Le lobby est une pièce d’époque postmoderne, une fantaisie qui évoque le romantisme des voyages d’un temps révolu. Les chambres et les suites, quant à elles, sont tout ce qu’il y a de plus contemporain et décorées de nombreuses œuvres d’art sur le thème du courrier. Certaines sont orientées vers l’intérieur, pour plus de tranquillité, et donnent sur le « sky garden » du restaurant.
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Image d'illustration : © Sinner