New York : notre sélection de restaurants où emmener les enfants

Ce ne sont pas les restaurants japonais qui manquent dans cette portion d’East Village. Alors, pourquoi le Sobaya ? Parce que les soba au sarrasin et les très consistantes udons qui y coulent à flots sont exceptionnelles, plaideront les habitués. Dans ses différents établissements, le patron et copropriétaire, Bon Yagi, préfère l’authenticité au bling-bling. Ici, il porte cette esthétique traditionnelle à sa perfection, dans un espace meublé avec simplicité et élégance, à travers un service aussi discret que précis.

Le mot de l’inspecteur : « Un conseil : commencez votre repas par de l’oursin, accompagné d’une râpée d’igname des montagnes relevé d’une touche de wasabi et de nori grillé et croustillant. »

Le patron de cette pizzeria a su mettre ses années d’expérience dans l’empire de Jean-Georges au service d’une carte astucieuse et aux notes fantaisistes, s’appuyant sur des ingrédients italiens. Guettez les artichauts charnus fumés dans le four à bois, arrosés d’un aïoli au citron, panés au levain et accompagnés de menthe et de roquette poivrée.

Le mot de l’inspecteur : « Essayez les combinaisons non conventionnelles et absolument fantastiques, telle la St. Louis, une pizza à belle croûte garnie de viande, pickles de piments et fromage provel du Midwest. »

Après avoir connu le succès avec ses restaurants de ramen à Tokyo, Ivan Orkin ne pouvait choisir meilleur emplacement que Clinton Street pour son établissement new-yorkais. Rock indépendant en fond sonore, tee-shirts de créateurs pour le personnel et extraits de manga aux murs se combinent parfaitement. Les tabourets, le long du mur ou au comptoir face à la cuisine, sont constamment occupés depuis l’ouverture en 2014.

Le mot de l’inspecteur : « Les entrées comme l’aubergine croustillante au tahini et à l’ail rôti ou les nouilles froides sauce sésame aux poivrons grillés témoignent du penchant du chef pour les saveurs marquées. »

Dans ce charmant restaurant palestinien débordant d’activité, les compositions florales sont partout, depuis l’entrée donnant sur Atlantic Avenue, jusqu’à l’intérieur, au-dessus de la cuisine et aux murs. L’effervescence et l’audace sont bien sûr également au menu.

Le mot de l’inspecteur : « Choisissez pour commencer tous les hors-d’œuvre à la fois, en commandant l’immense plateau de mezze, que l’on vous servira avec du saj, un pain plat sans levain tout juste sorti du four en dôme situé à l’entrée. »

Le plus fabuleux deli de Boerum Hill propose, entre autres friandises à l’apport calorique stratosphérique, des viandes fumées à tomber. C’est la cuisine juive de Montréal, régressive à souhait, comme dans nos rêves.

Le mot de l’inspecteur : « Imaginez un empilement de fines tranches de corned-beef, relevé de choucroute et d’une sauce russe, enrobé de fromage suisse fondu et calé dans du pain de seigle grillé. »